Zeturf sommé de stopper les prises de paris hippiques en France

Mobilité

A la demande du PMU, le tribunal de grande instance de Paris a ordonné que le service en ligne alternatif stoppe cette activité en France.

Zeturf n’a bénéficié d’aucun répit pour son retour sur Internet. Apparu en 2001 sous forme de site d’informations sur les courses hippiques, le service en ligne est réapparu dans le courant du mois de juin sous une forme plus audacieuse. En effet, Zeturf, désormais installé à Malte, accepte les paris en ligne sur les courses hippiques qui se déroulent en France. Une nouvelle activité qui déplaît fortement au Pari Mutuel Urbain (PMU). Celui-ci ne tolère pas que son monopole d’Etat sur les jeux d’argent liés aux épreuves de courses de chevaux sur le territoire français soit remis en question par des outsiders européens (voir édition du 25 mars 2005).

L’information vient d’être relayée par Le Monde dans son édition du 13 juillet : à la suite d’une assignation déposée par le PMU fin juin, le tribunal de grande instance de Paris a condamné le 8 juillet la société Zeturf Ltd à stopper toute activité de prises de paris en ligne sur des épreuves hippiques en France. Des astreintes provisoires sont prévues par jour de retard dans l’application de cette décision. Toujours selon Le Monde, les avocats de Zeturf ont annoncé leur intention de faire appel.

Des reversements « avantageux »

Dans la présentation de ses activités, Zeturf.com se présente comme « le premier service de paris en ligne sur des courses européennes ». Le service Internet a été racheté par des investisseurs européens anonymes et bénéficierait d’une licence de jeux délivrée à Malte. Pour attirer les joueurs européens, Zeturf met en avant un taux de reversement « avantageux » des enjeux et son mode « coopératif et communautaire » de répartition des gains.


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