Acer France reconfigure son catalogue pour séduire les entreprises

EntrepriseRégulations
Acer présente sa gamme BtoB 2012

Acer France diversifie son offre BtoB : PC fixes, portables, serveurs…En coulisse, l’on prépare déjà des stations de travail, des clients légers et une offre cloud en IaaS (galerie photos).

Acer : les nouveautés produits

L’offre matérielle s’en trouve remodelée en conséquence.

En tête de liste, les ordinateurs portables TravelMate passent pour certains le cap de l’Intel Ivy Bridge, avec en prime plusieurs engagements.

Outre le renforcement des charnières métalliques qui soutiennent les écrans, la batterie doit offrir à minima 8 heures d’autonomie et un cycle de vie d’au moins 15 mois.

« Une technologie dédiée arrête le rechargement à 90% de capacité pour éviter l’usure prématurée des cellules au lithium« , explique Jérémy Werner.

En entrée de gamme avec comme coeur de cible les PME et l’éducation, le notebook B1 se veut d’un rapport qualité-prix exemplaire : pour 379 euros HT (453 euros TTC) dans sa version de base en Core i3, il embarque de l’USB 3.0, un port HDMI et un SSD en option.

Un cran au-dessus, le P2, proposé à partir de 645 euros TTC, offre une connectique plus généreuse. Le P4 est son pendant, avec en supplément la sécurisation par ExpressCard et Trusted Platform Module.

Au sommet de la hiérarchie, le P6 s’articule autour d’un châssis renforcé certifié conforme en regard du standard militaire MIL-STD-810G.

Sous le clavier se trouve un revêtement Kevlar qui protège la carte mère en facilitant l’écoulement des liquides accidentellement renversés sur la machine.

Elément distinctif, un système maison qui s’appuie sur une technologie brevetée : Dust Defender. L’artifice consiste à imprimer, au démarrage de la machine, un mouvement de rotation antihoraire au ventilateur système, ainsi débarrassé des poussières qu’il aurait éventuellement accumulées.

Autres plus-values dans le cadre d’un usage professionnel, le parcage des têtes en cas de chute, le lecteur optique extractible (il peut s’y substituer un disque dur) et l’affichage sans fil par Intel Wireless Display en conjonction avec les processeurs Core i7 vPro.

Une station d’accueil propriétaire, compatible avec aucun autre modèle de la série, permet d’étendre les capacités du P6 utilisé en tant qu’ordinateur de bureau. Avec ces options, l’on dépasse toutefois allègrement les 1000 euros TTC.

Quant à l’offre logicielle, peu pertinente pour les grands comptes qui disposent de leurs propres solutions sur site ou hébergées, elle séduira davantage les PME : cryptage du disque (Proshield), traçage des machines par IP (Anti-Theft), outil de sauvegarde, etc.

En matière de mobilité, les ultrabooks, que Daniel Trachino juge encore onéreux, sont du ressort de la division Consumer, tout comme les tablettes.

C’est au niveau du desktop – série Veriton – que le lifting est le plus flagrant.

Si le format 16L (Veriton X), constitutif de 60% de l’activité d’Acer France sur ce segment, reste d’actualité en Sandy Bridge, le désencombrement du poste de travail s’orchestre avec le Veriton M (mini-tour) et le Veriton L (3L), qui a pour lui un boîtier dédié muni d’un support pour écran.

Inspiré du monde des clients légers, le Veriton N, pour « Nano », affiche une configuration plus modeste en Intel Celeron, mais ses avantages sont ailleurs : gain de place et économies d’énergie.

Point commun à tous ces PC fixes, leur évolutivité : Acer prône l’accessibilité du châssis sans outils : en un tournemain, le disque dur est interverti ; la mémoire vive, étendue ; la carte graphique, mise à niveau.

Mais les grands travaux portent plutôt sur le monde des serveurs. Ainsi que l’admet Christian Cosneau, Directeur du service clients Acer France, « la société n’est plus toute jeune sur ce marché, mais n’a jamais réellement communiqué à ce propos« .

Effectivement, la compagnie EDF, l’hébergeur Ikoula, le fondeur TSMC et le groupe automobile Volkswagen, entre autres, ont déjà intégré dans leurs infrastructures respectives des produits Acer.

De l’entrée de gamme orientée usage domestique, au format rack 1U, une seule politique : « proposer des produits qui soient des micro-serveurs avant d’être des NAS« , explique Jérémy Werner.

Aussi, les plates-formes ARM basse consommation passent à la trappe : tous les modèles sont équipés en Core ou Xeon et livrés sans système d’exploitation. Windows Server est ainsi déployable sans restriction, au même titre que des distributions Linux.

Les petites entreprises se tourneront vers la série 100, qui tolère une charge de 15 utilisateurs, avec une prise en charge logicielle du RAID 5, l’amovibilité des disques durs à chaud et une solution d’administration complète.

La réparation sur site est assurée à J+2, avec une intervention en moins de 4h dans le cas des serveurs d’applications critiques.

Prochaine étape, monter des offres cloud.

Déjà présent sur le segment grand public avec sa plate-forme AcerCloud illimitée en termes d’espace de stockage (mais pas de temps), Acer a ouvert un data center en Suisse et cherche à donner à ses services une dimension professionnelle.

Lire aussi :

Lire la biographie de l´auteur  Masquer la biographie de l´auteur