Akamai accélère l’envoi des pages Web

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Cette start-up basée dans le Massachusetts teste actuellement FreeFlow, un service inédit s’appuyant sur un réseau de serveurs pour accélérer la distribution de pages Web.

La société Akamai oeun mot Hawaïen qui signifie intelligent et cool- développe actuellement un service baptisé FreeFlow destiné à améliorer la distribution de contenus Internet. Elle s’appuie pour cela sur plusieurs centaines de serveurs installés un peu partout dans le monde et qui constituent une gigantesque infrastructure dite « à tolérance de panne ». Le service FreeFlow décharge les fournisseurs de services en ligne de la distribution de pages Web. Il reporte ce travail sur le réseau de serveurs mis en place par Akamai ce qui rend l’accès aux informations plus rapide et selon la société, beaucoup plus sûr.

Paul Sagan, directeur d’Akamai, explique qu’un logiciel propriétaire qui a été développé au MIT (Massachusetts Institute of Technology) dialogue continuellement avec les serveurs ce qui évite le recours à un système de distribution centralisé. « FreeFlow améliore la vitesse et la qualité des données délivrées et soulage le trafic Web », affirme-t-il.

Selon Sagan, les clients abonnés au service d’Akamai pourront même publier des pages Web plus complexes car les temps de réponse et les temps de téléchargement seront plus courts. Il explique que FreeFlow localise les serveurs les mieux situés pour répondre à une requête donnée. Les clients peuvent aussi contrôler de manière précise et en temps réel d’où vient un « hit » et quelle URL est nécessaire pour y répondre.

Pour utiliser FreeFlow, les utilisateurs doivent installer le logiciel d’Akamai puis définir quelles pages de leur site seront acheminées par leur(s) serveur(s) et quelles pages seront gérées par FreeFlow.

Sagan explique qu’Akamai travaille déjà avec 10 fournisseurs de services pour tester sa technologie. Il espère pouvoir commencer à gagner de l’argent à partir de la seconde moitié de l’année. Il pense que sa société aura installé plus de 1000 serveurs dans le monde d’ici la fin de l’année.

Le MIT a licencié sa technologie à Akamai en échange d’une participation à part égale dans la société. La start-up a déjà reçu un soutien financier de plus de 8 millions de dollars (48 millions de francs) de la part d’investisseurs privés.

Pour en savoir plus : http://www.akamai.com.