Alain Benichou : IBM a 100 ans et la France n’a pas à rougir

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Le président d’IBM France a abordé la stratégie « smarter planet » du groupe et les moyens mis en place pour la décliner dans l’Hexagone.

Point faible : le secteur public

Alors, quelles sont les priorités à moyen terme pour IBM France ?

Continuer de déployer la stratégie « Smarter Planet » d’IBM au niveau local, garder la main sur les positions dominantes dans des secteurs phares (« Nous sommes forts dans les grands chantiers de transformation dans la banque, la distribution et le transport ») ou des lignes de produits importantes comme l’ERP (« nous restons le plus gros partenaire de SAP ») ou la business intelligence (« Avec Cognos, nous gagnons des parts de marché face à SAS »).

Talon d’Achille assumé : le secteur public avec lequel IBM France réalise « un chiffre d’affaires faible ».

« J’espère des avancées dans ce domaine. On est en friche », commente le patron d’IBM. Alors, autant se montrer audacieux.

En mars, il a envoyé au Président de la République Nicolas Sarkozy « une monographie synthétisant six initiatives d’une bonne pratique de gestion IT dans le secteur public » qui permettrait d’économiser a minima deux milliards d’euros dans le budget de l’Etat (process de gestion des notes de frais, mutualisation des ressources dans les data centers…).

Alain Bénichou a obtenu un rendez-vous prochainement avec le cabinet de François Baroin, ministre du Budget, des Comptes Publics et de la Réforme de l’Etat.

Avec la nomination d’un « DSI de l’Etat » censée rationaliser les pratiques, le gouvernement est à l’écoute.

La laborieuse expérience du déploiement du programme Chorus (« l’ossature des systèmes d’information financière de l’Etat ») montre le chemin à parcourir en termes de gouvernance et d’organisation en adéquation avec l’IT.

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