Pour gérer vos consentements :

Aurora sans serveur : AWS chahute Oracle

Amazon marche encore sur les plates-bandes d’Oracle.

La filiale infrastructures et services cloud – Amazon Web Services (AWS) – profite de l’été. Et ce pour annoncer la disponibilité de l’édition sans serveur (serverless) d’Amazon Aurora. La base de données relationnelle compatible avec MySQL et PostgreSQL d’AWS.

Il s’agit d’une configuration à la demande. Elle permet d’exécuter des applications dans le cloud sans gérer d’instances ou de clusters de serveurs de bases de données.

Ainsi Amazon Aurora sans serveur automatise le démarrage, l’arrêt, la montée et la diminution en charge de la base.

Randall Hunt, évangéliste technique chez AWS, a commenté dans un billet de blog : « le service a actuellement un temps de stabilisation du dimensionnement (autoscaling cooldown) de 1,5 minute pour la montée en charge et de 5 minutes pour la réduction ».

Avec Aurora sans serveur, il suffit « de créer un point de terminaison de base de données. De préciser éventuellement la plage de capacité souhaitée, et de connecter ses applications », a ajouté la multinationale sur son site.

Le tout avec un mode de facturation à la seconde.

Ainsi, la capacité de base de données est mesurée en Unités de capacité Aurora (Aurora Capacity Unit ou ACU). Une ACU a environ 2 Go de mémoire avec une UC et une mise en réseau correspondantes. Le client paie un prix fixe d’utilisation d’ACU par seconde, avec un minimum de cinq minutes d’utilisation à chaque fois que la base de données est activée.

Exemple de prix par heure pour la région USA : 0,06 USD l’unité de capacité Aurora (ACU).

Grignoter des parts de marché

Amazon Aurora Serverless (édition compatible MySQL) est déjà disponible aux États-Unis, en Europe et dans la région Asie-Pacifique. D’autres régions du monde seront couvertes dans les prochains mois. De quoi inquiéter les poids lourds historiques du secteur ?

« De plus en plus de clients migrent applications de production et bases de données d’Oracle et SQL Server vers Amazon Aurora. Car il s’agit d’une base de données hautement disponible, durable, conçue pour le cloud. Le tout pour un coût dix fois moins élevé que les anciennes bases de données », a déclaré Raju Gulabani, vice-président, bases de données, analytique et apprentissage automatique (machine learning), chez Amazon Web Services.

L’offre est pensée pour « les charges de travail intermittentes, peu fréquentes ou imprévisibles. Comme des charges de travail de développement et de test, ou des applications saisonnières ». C’est notamment le cas dans le commerce de détail (retail).

Recent Posts

IA et RGPD : sont-ils compatibles ?

Quelle part d’incertitude faut-il accepter dans la mise en conformité des IA avec le RGPD…

2 semaines ago

Windows 10 : quel coût pour le support étendu ?

Microsoft a dévoilé les prix des mises à jour de sécurité étendues pour Windows 10.…

3 semaines ago

Cybersécurité : la plan de Docaposte pour convaincre les PME

Docaposte a sélectionné une douzaine de spécialistes français pour créer un Pack cybersécurité spécialement étudié…

4 semaines ago

Surface Pro 10 : plus autonome et un peu plus réparable

La Surface Pro 10 sera disponible le 9 avril en France. Passage en revue de…

1 mois ago

Office 2024 : ce qu’on sait de la prochaine version

Que réserve Office 2024 ? Une première version de test officielle sera disponible en avril.…

1 mois ago

Microsoft Teams : comment fonctionne le double usage « pro-perso »

Microsoft Teams évolue dans une version « unifiée » qui permet de combiner les usages…

1 mois ago