Amazon.com livre une partie de ses outils aux développeurs francophones

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Le site marchand pionnier autorise les programmeurs à utiliser des données et des technologies issues de ses sites français et canadiens. Au final, les innovations servent à diversifier les canaux de ventes d’Amazon.

Amazon Services met à la disposition des développeurs les données et les technologies de ses sites français et canadien. La filiale du pionnier américain dédiée aux web services pour compte de prestataires tiers complète ainsi sa panoplie d’outils E-Commerce Services (ECS) mis gratuitement à la disposition des programmeurs. Depuis octobre 2004, les développeurs disposaient déjà de la version 4.0 du programme ECS sur quatre autres sites (Amazon.com, Amazon.co.jp, Amazon.co.uk et Amazon.de).

Dans quelle mesure les développeurs peuvent-ils profiter des avancées technologiques d’Amazon ? Amazon.com les autorise à exploiter ses outils pour sortir des innovations qui entrent dans le dessein final d’enrichir le business du site marchand. Les nouveaux services peuvent établir des connexions avec le catalogue en ligne du site marchand et avec sa plateforme de marché (pour les ventes d’occasion de produits culturels par exemple).

Une liste ciblée d’outils mis en accès libre

Naturellement, il va de soi qu’Amazon tient à garder le contrôle des licences qu’il concède gratuitement. Le site marchand a établi une liste précise des outils technologiques mis en accès libre : le fonds d’informations sur les produits et leurs tarifs, une large base de données images, les commentaires des clients sur les produits achetés, les fonctionnalités poussées de recherche et celles liées à sa Shopping Cart permettant d’ajouter plusieurs articles dans un panier avant de procéder au règlement.

En guise d’exemple, Amazon.com met en avant le cas de l’application Inside Messenger, développée par une société britannique, qui lie l’outil de messagerie instantanée MSN avec des fonctions de recherche des produits disponibles par catégorie sur Amazon. A chaque fois qu’un internaute conclut son achat en ligne par l’outil Inside Messenger, son exploitant reçoit une commission.


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