AMD balance pour Android et Chrome OS

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En quête d’une nouvelle agilité sur le marché des PC portables et des tablettes numériques, AMD envisagerait d’optimiser ses « processeurs accélérés » (APU) pour Android et Chrome OS.

Les beaux jours promis à l’architecture ARM retiennent l’attention d’AMD, qui envisagerait, dans sa conquête du marché des tablettes, de jurer nouvelle allégeance à Google en optimisant certains de ses processeurs pour les systèmes d’exploitation Android et Chrome OS.

Ce discours tranche avec des positions jusqu’alors affirmées et fermement réitérées à l’occasion du dernier Consumer Electronics Show, début janvier : tout n’était que Windows dans la stratégie du concepteur de semi-conducteurs.

Le discours semble avoir changé depuis lors, tout du moins à en croire PCWorld, qui se fait l’écho de Lisa Su, responsable des Global Business Units d’AMD.

Dans les rangs du Computex 2013, l’intéressée tamise son propos, mais reste explicite : « Notre engagement est total sur le dossier Windows 8, mais nous constatons qu’un marché se développe autour d’Android et de Chrome OS. »

AMD s’est déjà lancé dans le développement de puces ARM à destination des serveurs. Son offre d’APU (« Accelerated Processing Units ») n’a pas encore évolué en ce sens : sous architecture x86, elle est conçue en premier lieu pour les environnements Windows.

Si une adoption de la plate-forme ARM n’est pas à exclure, il est pour l’heure surtout question d’adapter les puces actuelles à l’intégration de composants tiers.

Difficile de déterminer quand les premiers terminaux Android ainsi pourvus d’APU optimisées investiront le marché.

Au-delà du hardware, la principale contrariété réside plutôt dans l’écosystème.

Pour l’heure, les seuls contacts qu’AMD entretient avec l’OS mobile de Google se font via l’émulateur BlueStacks. L’univers de production reste effectivement articulé autour du x86. La communauté s’active d’ailleurs, en coulisse, sur le dossier « Android x86 ».

Pour autant, l’évolution d’ARM laisse entrevoir des perspectives à foison : le rapport performance par watt des SoC ne cesse de s’améliorer, de plus en plus de composants trouvent place sur un même support à l’empreinte réduite et les coûts de licence restent modiques.

La micro-architecture Cortex-A50 en est l’illustration. Elle apporte notamment le support du 64 bits et d’un maximum de 16 coeurs à 3 GHz.

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Crédit illustration : Art Painter – Shutterstock.com

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