Anti-virus : les éditeurs apprécient plus ou moins le « test crash » ESIEA – iAwacs

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Enquête ITespresso.fr : la parole est aux sept éditeurs anti-virus concernés par le concours de désactivation ESIEA – iAwacs. Du moins à ceux qui acceptent de réagir.

Kaspersky France : quel est le but réel ?

Kaspersky France a pris le soin de monter un argumentaire pour « l’after-test » et c’est le seul à avoir réellement mouillé sa chemise.

Jean-Philippe Bichard, en charge de la communication de l’éditeur en France, se déclare « intrigué » par le « manque d’information sur la méthodologie » et le « but réellement poursuivi ». « Que l’ESIEA fournissent des détails. C’est un peu facile de faire du bruit en s’appuyant sur la presse alors que les éditeurs n’ont pas la méthodologie », s’emporte-t-il.

« On ne comprend pas très bien cet acharnement [pour fustiger les solutions anti-virus, ndlr] », déclare le représentant de Kaspersky. Il pointe du doigt une information manquante dans la communication : « On ne voit nulle part qu’il s’agit d’un test d’attaque effectué au niveau local et non sur un réseau. Du coup, cela réduit l’impact des résultats. Les menaces les plus importantes proviennent des botnets. Je considère ce test plutôt comme un proof of concept avec un jeu de process applicatif. »

Selon la perception de Kaspersky, le test portait plutôt sur les capacités d’auto-protection des outils anti-virus (et l’éditeur s’en sort un peu mieux par rapport aux ténors du marché de la sécurité IT comme McAfee ou Symantec : 40 minutes de résistance selon le concours ESIEA – iAWACS).

« Ce n’est pas nouveau. Depuis cinq ans, nous avons consacré une large partie de nos recherches sur l’auto-protection logicielle embarquée sur les solutions Kaspersky. Mais il faut savoir où sont les priorités et ce sont les attaques externes », explique-t-il.

Mais encore une fois le « but réel de l’attaque » lui échappe. « Le test ne porte pas sur le fonctionnement de l’airbag dans une voiture mais sur la possibilité de l’empêcher de sortir. Je ne vois pas l’intérêt. »

(lire la fin de l’enquête page 4 : McAfee, Symantec, ESET, AVG et G Data)

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