Apple célèbre QuickTime

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En organisant sa première conférence QuickTime, Apple entend démontrer qu’il est devenu un poids lourd de la diffusion vidéo sur Internet. Objectif: faire de sa technologie une source de profits.

Cap sur le commerce électronique. Apple entend promouvoir sa technologie de diffusion sur les sites Internet. QuickTime devrait rapidement intégrer une technologie qui permet l’insertion de bannières publicitaires cliquables dans les séquences vidéo. Un aspect qui a semble-t-il convaincu la chaîne de télévision CNN. Cette dernière lance un canal de diffusion d’informations sur le réseau QuickTime TV d’Apple, et sera rapidement rejointe par MTV, Nickelodeon, TV Land, Financial Times et Tv-radio.com, qui devrait proposer à partir de la mi-novembre 5 chaînes de télévision et 50 stations de radio françaises.

Jusqu’à présent, QuickTime n’a pas rapporté grand chose à Apple, si ce n’est une belle réputation dans la sphère de l’image. L’entreprise entend désormais convaincre les entreprises d’acquérir sa technologie pour leurs sites de commerce électronique. La prochaine mouture de QuickTime (4.1) disposera d’une technologie permettant l’instertion de bannière publicitaires dans les images diffusées et reconnaîtra Smil, le langage de création multimédia qui se développe sur la Toile.

Apple ne sera pas seule dans cette entreprise. La firme reçoit l’appui de Novell, qui s’apprête à commercialiser un serveur cache d’images vidéo conçu à partir de la technologie Darwin de diffusion vidéo d’Apple. Placé à proximité des utilisateurs, il leur permettra disposer de fonctions classiques d’un magnétoscope (pause, retour arrière etc.) sans perdre une miette des images diffusées en temps réel. Oracle, de son côté, ajoute QuickTime à son serveur de médias Intermedia. Les images pourront être distribuées directement depuis une base de données Oracle 8i. En attendant, Apple s’est largement félicité du succès de QuickTime 4, dont plus de 20 millions d’exemplaires auraient été téléchargés depuis avril 1999. Une pierre dans le jardin de Real Networks et de Microsoft, qui voient grandir avec inquiétude un nouvel intervenant dans la diffusion vidéo en ligne.

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