Apple Watch : quid de son autonomie ?

Mobilité
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Mardi dernier, Apple dévoilait son premier wearable avec la montre connectée Apple Watch. Reste une grande inconnue à ce jour : son autonomie.

Introduite à coup d’un « One more thing », l’Apple Watch n’a pas tout dit, puisque durant cette keynote, aucune information relative à son autonomie n’a été distillée.

Apple sait être prolixe quand il s’agit de faire l’article d’un nouveau produit. L’Apple Watch a ainsi été décrite en long et en large. Il faut dire que la montre connectée d’Apple regorge de fonctionnalités et de technologie. Elle intègre ainsi le Tactic Engine, qui consiste à générer des vibrations pour signifier des notifications. Un haut-parleur est également intégré ainsi qu’un microphone.

Côté connectivité, l’Apple Watch supporte le Wi-Fi 802.11b/g et le Bluetooth 4.0. Elle est également compatible avec la plate-forme de paiement mobile Apple Pay grâce à sa connectivité NFC (Near Field Communication).

Mais Apple a également su jouer la grande muette passant sous silence certains aspects pourtant névralgiques d’une montre connectée.

Aucune indication n’a ainsi été donnée sur la résolution de l’écran. Les performances du SoC (System on a Chip) S1 n’ont pas été dévoilées non plus. Ce n’est d’ailleurs probablement pas un hasard, puisqu’elles seront étroitement liées à l’autonomie de la montre, sujet qui a été complètement occulté lors de la keynote.

Haro sur l’autonomie

Tim Cook s’est tout de même fendu d’une remarque probablement éloquente sur le sujet : « Elle a été conçue de sorte qu’il soit simple de la charger pendant la nuit. » Ce qui laisserait donc supposer que l’autonomie ne dépasse actuellement pas la journée.

Re/Code indique avoir contacté Apple sur le sujet. Par la voix de Nat Kerris, porte-parole d’Apple : « Il y a beaucoup de nouvelles technologies embarquées dans l’Apple Watch et nous pensons que les gens vont adorer l’utiliser toute la journée. Nous prévoyons que les gens vont la charger chaque nuit et c’est pourquoi nous avons conçu une solution innovante de charge qui combine notre technologie MagSafe et la charge inductive. »

La montre se recharge effectivement par induction grâce à un connecteur aimanté circulaire rappelant les connecteurs MagSafe aimantés des Mac.

On sait aussi que la plupart du temps, l’écran de l’Apple Watch sera noir puisqu’il ne s’allumera que lorsque son porteur lèvera le poignet. Un bon point pour l’autonomie et un principe déjà vu sur les montres Gear de Samsung.

Mais Apple a probablement conscience qu’une si faible autonomie ferait de l’Apple Watch le mauvais élève de la classe : l’autonomie des autres montres connectées va d’une journée à 7 jours pour la Pebble. Les montres évoluant sous Android Wear font à peine mieux (moins de 40 heures pour la LG G Watch, qui intègre pourtant une batterie de 410 mAh).

L’autonomie reste donc un épineux problème pour l’électronique à porter sur soi, contrainte par un encombrement forcément restreint.

Il n’en reste pas moins qu’Apple a encore le temps d’améliorer l’autonomie de l’Apple Watch d’ici son lancement début 2015. C’est probablement d’ailleurs à dessein que les fréquences des processeur et GPU (processeur graphique) du S1 n’ont pas été données. Il s’agit en effet d’un levier pour baisser la consommation de l’appareil. L’optimisation peut aussi se faire en modifiant le micrologiciel de la montre. Récemment, Jawbone a doublé l’autonomie de son bracelet connecté Up24 avec une simple mise à jour de son firmware.

Mais si d’ici son lancement, les choses ne s’améliorent pas, l’Apple Watch aura beau être déclinée suivant plusieurs modèles (Apple Watch, Apple Watch Sport et Apple Watch Edition) suivant deux tailles (38 mm et 42 mm), elle aura pour dénominateur commun sa faible autonomie.

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