ARCEP-Licence 3G : s’il n’en reste qu’un, ce sera Free

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L’autorité des télécoms a confirmé jeudi soir le nom de l’unique candidat à l’attribution de la quatrième licence mobile 3G : Free Mobile.

Ils étaient nombreux sur la ligne de départ (Bolloré, Kertel, Orascom, Virgin Mobile, Numericable…) mais on ne trouve qu’un seul candidat officiel à l’arrivée : Free.

Le groupe Internet de Xavier Niel avait pris le soin de déposer son dossier pour décrocher la quatrième licence mobile 3G la veille du jour de clôture des candidatures.

Jeudi midi, c’était la « deadline » et aucun autre opérateur ne s’est manifesté.

Jeudi soir, à la clôture de la Bourse de Paris, l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP) a donc confirmé qu’à la suite de l’appel à candidatures ad hoc lancé le 1er août 2009, un dossier a été déposé dans le délai réparti :  Free Mobile, filiale à 100 % du groupe Iliad.

« L’Autorité va désormais procéder à son examen, selon la procédure prévue par l’appel à candidatures », précise le communiqué de presse de l’ARCEP.

Plusieurs critères importants seront pris en compte pour jauger la qualité du dossier d’Iliad/Free : cohérence et crédibilité du projet, couverture du territoire, cohérence et crédibilité du chiffre d’affaires, offres de services et offres tarifaires.

L’ARCEP pourrait rendre sa décision d’ici Noël ou début 2010.

Volet social : l’ARCEP « irresponsable » ?
La section syndicale CFE-CGC/UNSA France Telecom – Orange dénonce « l’irresponsabilité sociale du Président de l’ARCEP ». Elle reproche à l’autorité de la régulation télécoms de n’avoir imposé « aucune contrainte sur l’emploi national dans le cahier des charges des opérateurs » candidats à la licence 3G.  Et en particulier les centres d’appels commerciaux et d’assistance technique. La CFE-CGC/UNSA préconise « une clause de localisation des emplois en France qui s’applique à tous les acteurs exploitant des ressources appartenant au patrimoine national comme les fréquences hertziennes ».