Asus Zenbook : les ultrabooks se suivent et se ressemblent

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Asus Zenbook

Le Zenbook d’Asus répond à la stricte description d’un ultrabook, sans point noir ni étincelle. Il n’est que le deuxième à investir un marché qui ne devrait prendre son envol qu’en 2012. Et pourtant, il s’en dégage un air de déjà vu.

Si ce n’est l’Aspire S3, c’est donc son frère. Lancé ce 13 octobre sur un marché encore à ses balbutiements, l’Asus Zenbook conserve la silhouette, les capacités et les tarifs du seul ultrabook à l’avoir précédé. En parallèle, il se pose en instigateur d’une uniformisation de l’offre, dont laissent augurer les modèles présentés par Lenovo, Dell et consorts.

Dans l’absolu, il n’apporte aucune touche inédite au tableau déjà bien fourni des ultrabooks. Le dernier né d’Asus a pourtant ce mérite d’être de la première salve, aux côtés de l’inachevé Acer Aspire S3.

Son arrivée anticipée, aux devants des poids lourds du secteur (notamment Hewlett Packard et Lenovo), offrira aux impatients un premier aperçu de ce qui pourrait être le chic high-tech de cette fin d’année.

Certes perfectible, en bon témoin d’une lignée de prématurés qui ont échappé à des concessions matérielles indispensables dans l’optique d’une échelle tarifaire en-deçà des 1000 euros, le Zenbook embarque toutefois un châssis métallique façon aluminium brossé.

Sa configuration, couronnée d’une interface Bluetooth 4.0 dernier cri, de la technologie USB SuperSpeed, de 4 Go de RAM et d’un SSD SATA 3.0 de 128 Go, ne paie pas de mine.

Commun aux trois modèles de la gamme, Windows 7 en version 64-bits fait même de l’oeil à des processeurs Intel Core de dernière génération. Des i5 à 4 coeurs pour les deux machines à 999 euros ; un i7 pour 300 euros supplémentaires.

Asus y adjoint des dalles mates de 11,6 et 13,3 pouces, ainsi qu’une technologie sonore signée Bang&Olufsen, valeur sûre dans le domaine.

Et pourtant, en dépit d’une technologie Instant On offrant un retour de veille quasi instantané et deux semaines d’autonomie avec l’accumulateur 6 cellules à 50 watts, il semble manquer ce petit quelque chose qui fait inexorablement défaut à tous les ultrabooks.

Encensés dans une surprenante ambiance drapée de méfiance et de tergiversations, tout particulièrement lors du salon de l’Electronique IFA de Berlin, ces ordinateurs ultra-fins ont-ils atteint leurs limites ou tutoient-ils tout simplement la perfection ?


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