Automobile connectée : Alibaba réserve aussi un siège pour ce marché énorme

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Les perspectives de marché des voitures connectées voire autonomes fascinent à la fois les fabricants automobiles et les firmes high-tech (Alibaba, Google, Apple…).

Alibaba scrute aussi le marché de la voiture connectée. En Chine, le puissant groupe Internet chinois vient de s’associer avec l’un des plus importants constructeurs automobiles au niveau local SAIC pour ériger une co-entreprise.

D’autres parties seront invitées à rejoindre ce projet, qui comporte une dimension cloud.

Un investissement initial de 158 millions d’euros est consenti pour avancer sur cette conception d’automobile connectée. Avec l’objectif de présenter un premier modèle « orienté Internet » l’an prochain.

Alibaba pourrait pousser son propre système d’exploitation (YunOS) dans l’automobile.

En l’état actuel, Alibaba et SAIC n’évoquent pas l’intention de parvenir à un véhicule complètement autonome, à l’instar des prototypes conçus par Google.

Mais c’est le nouvel eldorado dans le secteur automobile. Les grands constructeurs regardent ce vaste chantier, y compris en Chine.

Selon Reuters, Baidu, qui occupe une position de leader sur le marché de la recherche sur Internet, mène des projets technologiques visant à effectuer des manoeuvres sans l’assistance du chauffeur. Il collabore dans ce sens avec la firme allemande BMW.

Le nombre d’initiatives bluffantes se multiplient comme ce projet décrit par Technology Review : la « cité-Etat » Singapour (5,5 millions d’habitants) veut dès cette année autoriser la circulation de voitures autonomes, à la suite d’une série d’expérimentations menées depuis plusieurs années sur place.

Les jonctions entre les secteurs de l’automobile et du numérique se multiplient avec la perspective de la voiture connectée voire du véhicule autonome.

Ainsi, des actionnaires d’Apple demandent à la direction de la firme d’étudier un éventuel rachat de Tesla, le fabricant californien de voitures électriques haut de gamme d’Elon Musk. Le groupe de Tim Cook scrute déjà ce marché à travers sa plateforme CarPlay.

Des sociétés Internet comme Uber qui développent des applications pour le transport de personnes sont en périphérie de ce marché porteur.

En fait, les projets et les annonces se multiplient entre l’Europe, l’Amérique et l’Asie. Un autre exemple ? En janvier, Nissan (groupe Renault) a signé un accord sur cinq ans avec la NASA portant sur le développement de technologies relatives à la « conduite autonome ».

Ces technologies qui seront progressivement proposées aux consommateurs entre 2016 et 2020, selon le président du groupe Carlos Ghosn.

Un signe du changement ? Début mars, le dirigeant de Renault s’était rendu au Mobile Word Congress (MWC) de Barcelone avant de se rendre au Salon de l’Automobile de Genève.

Le cabinet de consulting BCG parie déjà sur un marché du véhicule connecté (et autonome) évalué à 42 milliards de dollars à l’horizon 2025.

(Crédit photo : Shutterstock;com – Droit d’auteur : RioPatuca)

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