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FinTech : BBVA a ciblé Atom Bank et solarisBank dans le paysage européen

BBVA poursuit son ancrage dans l’univers de la FinTech européenne.

Le groupe bancaire espagnol a contribué à deux levées de fonds officialisées à quelques heures d’intervalle par Atom Bank et solarisBank.

Le premier exploite, pour l’heure au Royaume-Uni, une banque mobile qui cible les 18 – 34 ans. Le second propose une plate-forme technologique à laquelle les entreprises peuvent se connecter pour intégrer, dans leurs offres, des services financiers.

Du côté d’Atom Bank, le tour de table se monte à 149 millions de livres sterling (167 millions d’euros), avec la participation de plusieurs actionnaires historiques dont Toscafund Asset Management, qui apporte plus d’un tiers de la somme.

L’opération est emmenée par BBVA, qui augmente à cette occasion sa participation dans la néo-banque britannique.

Son entrée remontait au capital remontait à 2015, lorsque le service était encore en phase de test : un chèque de 45 millions de livres lui avait permis de récupérer 29,5 % du capital.

Ce niveau de participation avait été maintenu par la suite au gré d’un autre tour de table chiffré à 83 millions de livres ; avec, en toile de fond, la législation britannique, qui impose le dépôt d’une offre publique d’achat en cas de franchissement du seuil des 30 % de participation dans une société.

L’éclectisme des FinTech

Le Takeover Panel, qui supervise les fusions-acquisitions sur place, a finalement accepté, comme le souligne TechCrunch, que BBVA passe à 39 % du capital d’Atom Bank sans lancer d’OPA.

La start-up en est désormais à plus de 350 millions de livres réunies depuis sa création en 2014 sous l’impulsion de Mark Mullen (cofondateur de la banque en ligne first direct) et d’Anthony Thomson (à l’origine de Metro Bank).

Titulaire d’une licence depuis juin 2015, Atom Bank dit avoir accumulé 1,3 milliards de livres d’encours en un peu moins de deux ans d’activité commerciale. Son catalogue comprend aujourd’hui un compte courant, des produits d’épargne à taux fixe, ainsi que des prêts (immobiliers et aux PME).

Ces derniers font également partie du portefeuille de solarisBank, qui ne les propose toutefois pas directement, mais via des API utilisées aussi bien par des banques traditionnelles pour digitaliser leur activité que par des e-commerçants pour proposer, entre autres, des cartes prépayées.

La firme allemande enregistre le soutien de BBVA à l’occasion d’un tour de financement de 56,6 millions d’euros auquel se joignent notamment Visa, ABN AMRO et le fonds Lakestar.

Le start-up studio Finleap, d’où solarisBank avait émergé voilà deux ans, reste majoritaire au capital, avec 30 % des parts, selon TechCrunch, qui précise que les participations des autres actionnaires demeurent sous les 10 %.

Crédit photo : GlasgowAmateur via Visualhunt.com / CC BY-SA

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