Le BlackBerry ne poserait plus de problèmes de sécurité à l’Arabie Saoudite

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RIM, le fabricant des BlackBerry, et l’Arabie Saoudite aurait trouvé un terrain d’entente pour éviter l’interdiction de ces smartphones dans ce pays. Les autorités saoudiennes pourraient accéder à un serveur BlackBerry local installé par RIM.

En fin de semaine dernière, l’Autorité saoudienne de régulation des télécommunications avait annoncé que le service de messagerie des BlackBerry serait suspendu dans le royaume en raison de problèmes liés à la « sécurité nationale » du pays.

En effet, les autorités saoudiennes invoquaient le fait que les messages en provenance des smartphones de Research In Motion (RIM) ne puissent  être surveillés car contrairement à d’autres smartphones, le BlackBerry actualise la boîte de réception de son utilisateur en utilisant des messages cryptés transitant par des serveurs situés à l’étranger, notamment au Canada.

De fait les messages échangés sont bien plus difficiles à contrôler que ceux qui transitent par des serveurs nationaux placés sous écoutes par les autorités locales.

Rappelons que les utilisateurs du portable de RIM sont 700 000 en Arabie Saoudite et 500 000 aux Emirats arabes unis, autre pays où le BlackBerry risque bientôt de ne plus être le bienvenu.

Ceux-ci appréciaient particulièrement les BlackBerry car ces « téléphones intelligents », du fait de l’absence de contrôle, leur permettait de converser librement aussi bien avec des membres de l’opposition que des personnes du sexe opposé.

Mais l’Arabie Saoudite serait sur le point de trouver un accorda avec RIM : le constructeur canadien pourrait permettre l’installation d’un serveur dédié au BlackBerry sur le territoire saoudienne. Les autorités du pays pourraient ainsi contrôler les contenus des messages échangés entre les BlackBerry des utilisateurs saoudiens.

Si l’état du Bahreïn a indiqué ne pas avoir l’intention de limiter l’utilisation du BlackBerry, cet accord entre RIM et l’Arabie Saoudite pourrait bien inspirer les Émirats arabes unis, l’Inde et l’Indonésie ou le Liban, qui se montrent aussi très circonspects, souvent pour les mêmes raisons, envers la technologie de RIM.

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