BlackBerry prend la route en voiture autonome

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BlackBerry s’apprête à expérimenter, sur les routes de l’Ontario (Canada), une voiture à conduite autonome modifiée par ses soins avec la plate-forme QNX.

BlackBerry aussi donne dans la conduite autonome.

La firme canadienne pourrait amorcer, en début d’année prochaine, une expérimentation sur les routes de l’Ontario avec une Lincoln MKZ 2017 modifiée par ses soins à partir de la plate-forme QNX dédiée au monde de l’embarqué.

S’il reste un point d’interrogation sur le timing exact des opérations, les autorités sur place ont, elles, bel et bien donné leur feu vert.

Un cadre réglementaire « pilote » est en l’occurrence entré en vigueur le 1er janvier 2016, autorisant les tests de véhicules sans conducteur sur l’ensemble des routes publiques de la province, à la condition que quelqu’un soit derrière le volant pour pouvoir reprendre le contrôle à tout moment.

Le constructeur allemand Erwin Hymer Group (ex-Roadtrek Motorhomes), spécialisé dans les mobil-homes, prendra lui aussi la route, avec un fourgon Mercedes-Benz Sprinter.

Le troisième larron utilisera, comme BlackBerry, une Lincoln MKZ, en version hybride. Il s’agit de l’université de Waterloo, dans le cadre de son projet WATcar accompagné par AutonomouStuff (R&D en conduite autonome) et Nvidia avec sa plate-forme embarquée DRIVE PX, dont la dernière génération a été présentée lors du CES 2016.

Ministre des Transports de l’Ontario, Steven Del Duca rappelle que la province a investi près de 3 millions de dollars pour financer les recherches de l’industrie et du monde académique dans le domaine des véhicules connectés, avec à la clé un « centre d’excellence ».

Du côté de BlackBerry, on évoque « une nouvelle […] contribution pour faire de la conduite autonome une réalité commerciale ». Sans pour autant se risquer sur une échéance, à l’heure où certaines estimations vont dans le sens d’une démocratisation dès les années 2020, quand d’autres évoquent l’horizon 2040.

Outre sa météo variable et les conditions climatiques extrêmes dans sa partie nord, qui permettent de mener un large spectre d’expérimentations, l’Ontario offre une riche expertise universitaire en machine learning, un cluster IT de plusieurs milliers de firmes dans la région de Waterloo et la proximité de constructeurs tels que General Motors et Toyota, ainsi que de fournisseurs de pièces automobiles le long du corridor Québec-Windsor.

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