Box + Microsoft : les liens se renforcent sur fond d’intelligence artificielle

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Box va exploiter les outils de machine learning associés au cloud Azure tout en s’appuyant sur les datacenters de Microsoft pour le stockage de données.

« L’ère des architectures IT fermées est révolue ».

Ainsi Aaron Levie, CEO de Box, commente-t-il le renforcement du partenariat en place depuis plusieurs années avec Microsoft.

Sur le volet commercial, la démarche se traduira par une offre associant la plate-forme Box et le cloud Azure pour le stockage des données.

Il est également question d’exploiter les capacités d’Azure en matière d’intelligence artificielle. Par exemple, le traitement du langage naturel pour la classification de vidéos… et plus globalement pour automatiser la création des métadonnées, avec des bénéfices en matière de découverte et de recommandation de contenu.

Les 40 datacenters Azure permettront aussi d’étendre le périmètre géographique de l’offre Box Zones, pour l’heure disponible dans 8 pays, essentiellement à destination des clients soumis à des contraintes réglementaires en matière de localisation des données. Des deals similaires ont été signés avec IBM et Amazon Web Services.

Des passerelles entre Box et Microsoft sont déjà opérationnelles au niveau de la suite bureautique Office, du client de messagerie Outlook ou encore de SharePoint et d’InTune.

Les partenariats englobent aussi les outils bureautiques de Google. La dernière jonction en date porte sur Hangouts, dans G Suite. Le premier semestre 2017 aura également été marqué par un rapprochement avec Workplace by Facebook (version « professionnelle » du réseau social) et par l’ajout de Box Platform sur la marketplace Amazon Web Services.

Cet écosystème, qui inclut par ailleurs des acteurs comme Salesforce, WebEx (Cisco), NetSuite et DocuSign, contribue, selon Box, à la progression du montant moyen des contrats et au maintien d’un taux de churn relativement bas, autour des 3 %.

La société d’Aaron Levie n’est pas pour autant rentable, après douze ans d’activité. Sur le 1er trimestre de son exercice fiscal 2018 (période achevée le 30 avril dernier), elle affiche 40 millions de dollars de pertes sur un chiffre d’affaires de 117,2 millions de dollars (+ 30 % d’une année sur l’autre).

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