Brother se remet à la page de l’impression mobile

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Brother MPrint MW-260 imprimante

Bluetooth 1.1, connectivité infrarouge, batteries NiMH, compatibilité avec Windows Mobile… Brother ressort du placard ses solutions d’impression mobile et les remet au goût du jour avec un SDK adapté aux OS actuels.

Brother remet au goût du jour ses solutions d’impression mobile « à la demande ».

En tête de liste, la MW-260 illustre une recette simple : réduire le format du dispositif (21 x 16 x 1,8 cm pour 520 grammes), l’alimenter via une batterie rechargeable au lithium (7,4 V pour 1180 mAh, remplaçable pour 118,40 euros TTC) et lui adjoindre une connectivité sans fil.

Mais en dinosaure de la meute, cette petite imprimante A6 présente sur le marché depuis début 2007 n’intègre pas le Wi-Fi en complément à l’USB 2.0.

Lui sont préférés, le Bluetooth dans sa vieillissante version 1.1 à la portée et aux débits limités, mais aussi… l’infrarouge (IrDA) 1.3, monnaie courante sur les PDA d’il y a belle lurette.

La compatibilité annoncée avec Windows Mobile, Pocket PC 2003 et BlackBerry OS 4.2 trahit plus encore une opportuniste remise au goût du jour.

Reste que Brother a fait évoluer son SDK pour assurer l’interaction avec une large gamme de terminaux récents, tout particulièrement sous Android.

A cet égard, la MW-260, à technologie thermique, reste d’actualité. Elle assure un rendement que son constructeur mesure à 20 ppp en 300 dpi.

S’agissant des consommables, choix est laissé entre du papier blanc (20 x 50 pages à 68 euros TTC, soit 6,8 centimes par impression), photo-résistant (idem, mais à 10,2 centimes la page) et carbone (10 x 30 feuilles à 129 euros TTC, soit 43 centimes la page).

En contrepartie, il n’est pas de réservoir d’encre à remplir ou de cartouches à changer. C’est l’avantage du mécanisme thermique.

Les tâches de logistique et de maintenance, mais aussi la médecine, le commerce et les transports, figurent au rang des applications les plus plausibles de ce concept d’impression mobile.

La politique de Brother s’est d’ailleurs illustrée en France au gré d’un partenariat qui a vu la SNCF équiper 10 000 de ses agents. Outre-Manche, les contrôleurs du métro de Londres en font usage.

La MW-260 s’affiche à 599 euros HT, soit 716,45 euros TTC avec une garantie d’un an. L’extension de deux annuités supplémentaires revient à 59 euros.

Au format A4, le modèle PJ-663 (série PocketJet) s’allège paradoxalement à 473 grammes avec son accumulateur de type Nickel-Metal Hybride (NiMH).

Plus performante et moins sujette à l’effet mémoire des batteries rechargeables, la technologie Lithium-Ion est reléguée au catalogue des options.

De même, la cadence d’impression en crête descend à 6 pages par minutes, toujours en résolution 300 dpi, ce malgré l’implémentation d’une interface Bluetooth 2.0 en complément à l’USB 2.0.

Pour 638,65 euros TTC, Brother assure une compatibilité avec les environnements Linux et Mac OS X. Mais les consommables restent onéreux.

Le coût par page s’élève en effet à 14 centimes avec un pack de 100 feuilles de papier thermique à 14 euros TTC.

Préférer les rouleaux, proposés à la demi-douzaine (71,26 euros TTC pour environ 600 pages), abaisse à quelque 12 centimes un investissement unitaire qui demeure bien supérieur à celui des imprimantes traditionnelles.

Mais le service rendu est tout autre. Dans cet esprit, la PJ-663 est taillée pour se greffer sur un tableau de bord : hormis une sacoche de transport, l’on note la disponibilité d’un adaptateur d’alimentation pour allume-cigare ou encore d’un support pour boîte à gants.

Brother PJ663

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