Ça y est, Netscape 6 est vraiment lancé !

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Après son faux départ de vendredi, Netscape 6 a pris son envol. L’application apporte un changement radical par rapport aux versions précédentes. Son utilisation montre toutefois des défauts de jeunesse… Un comble, après tant de mois de développement.

Avertissons le lecteur sans plus attendre : le nouveau fureteur de Netscape montre déjà quelques signes d’immaturité. S’il apparaît que l’installation sous MacOS 9 (Netscape 6 est également disponible sur plate-forme Windows) d’une version personnalisée s’avère relativement difficile, nous n’avons rencontré aucune difficulté sous MacOS 8.6. Pas de problème donc pour engager un tour d’horizon de cette version basée sur le moteur d’affichage Gecko.

Le gecko est un petit saurien des régions chaudes se nourrissant d’insectes, au corps brun recouvert d’écailles et aux doigts munis de lamelles adhésives, lui permettant de « coller » aux surfaces sur lesquelles il circule. C’est aussi le noyau de la nouvelle version des produits de Netscape. Netscape 6, le coeur de la suite, ne pèse pas lourd : à peine 225 Ko. En revanche, il fait appel à des modules qui fournissent l’ensemble des fonctionnalités requises par l’utilisateur. Cette architecture est sensée alléger de façon notable le challenger d’Internet Explorer.

Une suite Internet complète, sous différentes interfaces

Autrefois leader sur ce segment, Netscape présente avec ce produit une véritable suite logicielle intégrée. On y retrouve en effet tous les instruments nécessaires pour profiter des ressources de la Toile mondiale : le fureteur bien sûr, base de la suite, mais également le logiciel de mails, Instant Messenger d’AOL (propriétaire de Netscape), le Composer de pages Web et le carnet d’adresses. Toute cette famille s’ouvre à volonté dans un même espace, sous des interfaces similaires. On y trouve l’interface dite « moderne », qui donne un sacré coup de jeune à l’application, même si les fonctions sont similaires à ce qu’on pouvait trouver sous l’interface classique (qui reste disponible au choix). Toujours est-il que, entièrement activée, cette suite ne consomme pas moins de 36 Mo de mémoire vive sous MacOS 8.6 ! Une paille !

Le lancement du logiciel ne nécessite pas de redémarrage après installation et se fait automatiquement, ouvrant le fureteur après enregistrement des modules utilisés. Au premier abord, on peut être surpris de la rapidité de chargement des sites sur lesquels on commence à surfer. En fait, cet avantage dépend apparemment complètement de la qualité de réalisation des sites en question. Une comparaison immédiate avec Internet Explorer permet de se faire une idée (non scientifique !) de cette différence. Après tout, c’est l’utilisation de l’application qui compte. L’implémentation des derniers standards de l’Internet, tous conformes aux spécifications du World Wide Web Consortium, garantit a priori l’optimisation de l’application.

Des outils d’aide à la navigation bien pratiques

Ajoutons à cela les outils de protection et de sécurisation que l’application propose, permettant le contrôle de la vie privée, la gestion de mots de passe supervisée, le contrôle des cookies ou le remplissage de formulaires automatique… Un certain nombre de fonctionnalités qu’on retrouve ailleurs, mais dont certaines permettent réellement de se sentir à l’aise. Reste que quelques heures d’utilisation montrent aussi les limites de la nouvelle nef du Net proposée par Netscape : l’application quitte inopinément à l’occasion. Gecko, encore un peu jeune, a sans doute besoin d’un fixateur de lamelles adhésives…

Pour en savoir plus :

Le site de Netscape 6 (en anglais)