Cloud computing : Dassault Systèmes quitte le projet Andromède

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Le projet Andromède, qui vise à constituer une infrastructure française de cloud computing, enregistre la défection de l’un de ses investisseurs, en l’occurrence Dassault Systèmes.

Concrétisation d’un partenariat stratégique visant à constituer une infrastructure de cloud computing 100% française capable de s’affirmer comme une alternative crédible à ses homologues américaines, le projet Andromède a du plomb dans l’aile.

L’une de ses parties constitutives, en l’occurrence le groupe Dassault Systèmes, hisse le drapeau blanc et annonce sa défection d’un consortium dans lequel il avait injecté 60 millions d’euros.

Entérinée en septembre dernier et effective depuis le 1er novembre, cette alliance qui implique par ailleurs France Telecom et Thalès, respectivement à hauteur de 60 et 30 millions d’euros, vise à « concevoir, bâtir et opérer une « centrale numérique » de confiance et sécurisée, à vocation européenne« .

Détenteur d’un tiers des parts du groupement, l’Etat français s’y est investi à hauteur de 135 millions d’euros. Une somme issue des quelques 4,5 milliards alloués dans le cadre du Grand Emprunt.

A l’origine d’un tel revirement qui laisse un vide à combler d’un nouveau tour de table, un désaccord entre France Telecom et Dassault Systèmes, auquel Atos et Capgemini sont pressentis pour succéder, comme l’expliquent nos confrères de Silicon.fr.

Sur le papier, Andromède reste une initiative intéressante, destinée à concurrencer l’hégémonie américaine dans le domaine du cloud computing, emmené par Microsoft, Google et Amazon.

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