Club Internet propose à son tour le dégroupage total sans dégrouper

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Club Internet étend à toute la France son offre Internet + téléphonie en
s’affranchissant de l’abonnement France Télécom.

Et de trois! Après Free et Neuf Cegetel, Club Internet lance à son tour une offre de dégroupage total sans dégroupage. Concrètement, la marque Internet de T-Online France propose à tous les abonnés le service téléphonique indépendamment de l’abonnement France Télécom facturé près de 15 euros par mois (et qui passera à 16 euros en juillet 2007).

Jusqu’à présent, cette possibilité était réservée aux abonnés des zones couvertes par le réseau de télécommunication en propre de T-Online dans le cadre d’une offre de dégroupage total. Aujoud’hui, Club Internet propose d’étendre cette option à tous ses abonnés de l’offre dites Club Internet2, qui propose l’accès haut débit et la téléphonie forfaitaire illimitée vers les lignes fixes en France et vers 40 destinations à l’international pour 34,90 euros par mois (location du modem comprise) et un débit de 10 Mbit/s ATM (soit 8 Mbit/s IP). En zone dégroupée, la même offre est facturée 29,90 euros par mois avec un débit de 24 Mbit/s ATM (soit 19 Mbit/s IP).

Pour assurer le service de téléphonie dans les régions où il est absent, le fournisseur d’accès s’appuie sur l’offre de revente de l’abonnement téléphonique de France Télécom. Club Internet tente ainsi de capter une clientèle d’abonnés potentiels qui tomberont dans une offre de dégroupage total le moment venu. L’offre permet ainsi aux abonnés de s’affranchir des services de France Télécom sans subir les contraintes du dégroupage total (notamment les risques de coupure de ligne). A noter que le FAI ne facture aucun frais d’inscription ou de départ en échange d’une période d’engagement de 12 mois.

Compte de soutien à la production audiovisuelle : Neuf Cegetel et Club Internet font entendre leurs voix
Dans un communiqué commun publié le 15 novembre 2006, Neuf Cegetel et Club Internet s’inquiètent des conséquences de la réforme probable du compte de soutien à l’industrie des programmes audiovisuels (Cosip). Ce débat risque d’intervenir dans le cadre du projet de loi sur la Télévision du futur qui devrait être examiné en première lecture par le Sénat la semaine prochaine. Si les deux acteurs « ne remettent pas en cause ce modèle de financement de l’audiovisuel », ils « ne pourraient accepter d’être soumis à une taxe destinée au financement de la production d’oeuvres audiovisuelles que si l’accès aux contenus financés par cette taxe […] leur est garanti par la même loi que celle instituant la taxe ». En arrière toile, les FAI s’inquiète de se voir refuser l’accès à des contenus dont bénéficient les câblo-opérateurs, notamment l’accès à l’ensemble des chaînes premium et thématiques de Canal+/TPS. Club et Neuf appellent simplement « au respect d’un principe d’équité ».