Comm’Back photographie les parcs informatiques

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Afin de faciliter la convergence d’informations entre les fournisseurs de services informatiques et les sociétés, Comm’Back dresse le portrait des sociétés françaises. Parc informatique, noms des responsables, activités… tout y passe.

L’agence de marketing Comm’Back améliore sa base de données clients afin de mieux cibler les sociétés. Elle permet dorénavant de dresser la fiche signalétique de toute entreprise avec son coeur de métier, son chiffre d’affaires, un peu comme le ferait Kompass. Toutefois, Comm’Back va plus loin en référençant tout le parc informatique de la société. Elle mentionne alors le nombre de PC, de routeurs, de switchs, bref un aperçu de tout le système informatique. Par ailleurs, la base de données permet d’identifier les pôles décisionnaires au sein de ses sociétés. La deuxième mission de Comm’Back est de répertorier les noms de sociétés informatiques. L’idée étant bien entendu de mettre en relation ces deux volets de la base de données.

« L’intérêt pour les entreprises de révéler leur parc informatique, c’est de recevoir de la publicité ciblée et surtout, cette dernière parvient désormais à la bonne personne », explique Olivier Etchevers, chef projet et responsable marketing de Comm’Back.

Une base de données des sociétés et de leurs filiales

Sur ce même principe, Comm’Back développe aujourd’hui une solution dédiée aux grands comptes. Après avoir sélectionné les 400 plus grandes sociétés françaises, Comm’Back s’est attachée à dresser l’arborescence de ces groupes avec leurs principales filiales. Ceci afin d’avoir une vue d’ensemble du groupe. L’accès à l’information revient par exemple à 6 francs l’adresse, mais la société peut passer un contrat annuel avec un forfait illimité lui donnant accès aux informations à tout moment. Le prix dans ce cas-là peut varier entre 100 et 600 KF, voire au-delà en fonction de la consommation. Comm’Back revendique 30 000 sociétés inscrites dans sa base auxquelles s’ajoutent près de 12 000 sociétés informatiques.

A l’heure où tous les gros acteurs tels IBM, Microsoft et tant d’autres parlent du projet UDDI, qui devrait permettre de construire une gigantesque base de données sur le Web pour indexer et décrire les entreprises, les solutions simples, au risque d’être taxées d’archaïsme, semblent bel et bien montrer leur efficacité.

Pour en savoir plus :

Le site de Comm’backLire aussi :

A quoi sert UDDI ?

Article modifié le 31 mai 2001.