Confidentiels ITesprechô : SFR-Numergy, Microsoft, Dailymotion, RATP, Criteo, Reliance,Cellfony, CPN-Tabaka, « IT Cocaïne »…

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Découvrez les récentes indiscrétions recueillies, captées, repérées par la rédaction d’ITespresso.fr. Spéciale rentrée mais on prolonge aussi un peu l’été…

RATP Ligne 14 : Allo Allo Mr l’Ordinateur
Jeudi 30 août en soirée, une panne « rare » présumée de l’ordinateur central a affecté la ligne automatique numéro 14 de la RATP en plein cœur de Paris. Au point de couper temporairement l’exploitation de la ligne dans les deux sens et d’obliger les voyageurs à emprunter un autre itinéraire. « En cinq ans d’exploitation sur cette ligne, je n’ai jamais vu cela », explique un agent chargé des relations avec les usagers. « Des ralentissements, oui. Mais un arrêt complet, c’est la première fois. »
On ne trouve ni de trace de cette perturbation sur le Web ni de communication presse de la part de la RATP expliquant l’origine de la panne.
Néanmoins, la direction de la communication a promis de nous recontacter. On accepte les tweets d’explication puisque la régie des transports en commun s’y met progressivement.

Incendie dans un data center de Reliance – Paris : (presque) rien à signaler
La semaine dernière, un incendie s’est déclaré dans un data center en région parisienne. Deux alertes Twitter d’@jspiesser du 28 août évoquait un incident dans un centre de données d’Equinix avec intervention des pompiers.
En fait, c’est un prestataire voisin qui a été affecté : Flag Telecom (groupe Reliance). Confirmation de la part du bureau parisien de Reliance : « Il y a effectivement eu un départ d’incendie dans notre data center à Saint-Denis dont la cause exacte est en cours de détermination. »
Tout en poursuivant : « La procédure de sécurité s’est automatiquement déclenchée ce qui a permis d’éviter tout impact sur notre réseau – notre data center étant complètement redondant pour pallier tout type d’incident. Ainsi, aucun de nos clients n’a été impacté et il n’y a eu absolument aucune interruption de service. Nous n’avons pas non plus de conséquence à déplorer sur notre réseau. »

Rapprochement CSA – ARCEP : c’est aussi une question de timing
On évoque souvent l’essor de la télévision connectée pour justifier un rapprochement entre l’ARCEP et le CSA. En réalité, cela serait peut-être beaucoup plus prosaïque.
On oublie souvent de préciser pourquoi la « réflexion » interministérielle d’une telle importance a un timing aussi serré (« les conclusions de ce travail doivent être remis au Premier ministre d’ici à la fin du mois de novembre »).
Cela tombe bien pour un éventuel « changement »: le mandat de Michel Boyon, président du CSA, s’achève en janvier 2013 (ainsi que celui de Rachid Arhab, membre du collège de l’instance de régulation audiovisuelle).
Interrogé le 16 août par le journaliste-animateur Daniel Schick sur Europe 1 (juste avant l’annonce en date du 21 août de la réflexion du gouvernement sur la régulation des télécoms et de l’audiovisuel ), Michel Boyon évoquait « l’after-CSA » : « Sûrement pas une carrière politique parce j’ai précisément vu de trop près ce qu’était la politique pour avoir envie de m’y engager personnellement. (…) Je ne sais pas ce que je vais faire. Ca doit relever de la psychanalyse voire de la psychiatrie. Je n’hésite pas à l’avouer. Je n’arrive pas aujourd’hui à me consacrer à cette question. »
En attendant que le dossier se décante, vous pouvez toujours jouer à trouver le nouveau nom de l’entité née de la fusion CSA-ARCEP. Cela fait un carton sur Twitter

(Lire la suite page 3) : Criteo, Cellfony, Club Parlementaire du Numérique


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