Conflit Google-Chine : l’OMC pourrait avoir son mot à dire

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Alors que Google a réaffirmé encore une fois sa volonté de ne pas se plier à la censure sur Internet en Chine, l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC) pourrait se saisir de ce dossier.

Les tribulations de Google en Chine continuent… Alors que le groupe Internet campe sur ses positions en voulant contourner la censure chinoise en proposant dans le pays son moteur de recherche sans filtrage, la Chine ne fléchit pas et ne compte pas faire de faveurs à Google en lui donnant un passe-droit.

Pour le moment, Google n’est pas encore prêt à quitter le marché chinois en plein développement, en raison de la censure qui y est exercée. Nicole Wong, vice-présidente et directrice juridique adjointe de Google, a expliqué que, pour le moment, la firme de Mountain View « étudiait encore les options » pour tenter de contourner la censure chinoise.

Rappelons qu’après avoir subi fin 2009 une vaste attaque informatique sur ses infrastructures depuis la Chine, Google menace de quitter le pays s’il n’obtient pas le privilège d’exploiter un moteur sans filtre.

En attendant, cet événement a entraîné une certaine tension diplomatique entre les Etats-Unis et la Chine. Mais depuis la mise au jour de ce vaste piratage, le gouvernement chinois nie être impliqué dans la préparation de cette cyber-attaque.

“Nous nous opposons fermement à ces déclarations et actes qui vont à l’encontre des faits et sont préjudiciables aux relations sino-américaines”, a déclaré il y a quelques semaines un porte-parole chinois du ministère de l’Industrie et de la Technologie de l’information.

Des règles internationales de libre concurrence entravées ?

Aujourd’hui, cette affaire Google qui empoisonne les relations sino-américaines, notamment sur le plan commercial, pourrait prendre une ampleur internationale avec l’intervention de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC), dont la Chine fait partie.

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