DarQroom joue la carte de la communauté des photographes

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DarQroom, plate-forme de services photo dédiée aux passionnés et aux professionnels de l’image, a levé 2,5 millions d’euros auprès d’I-Source et d’Amundi PEF.

DarQroom, plate-forme multi-services de stockage, partage, création, vente et impression destinée aux photographes amateurs et professionnels, a récemment opéré un tour de table de 2,5 millions d’euros.

Et tout cela grâce à une formule qui rassemble « tout sous un même toit » précise Thierry Férey, P-DG et co-fondateur de DarQroom.

Un nouvel investissement a été obtenu auprès d’I-Source, investisseur dans les sociétés du secteur des nouvelles technologies de l’information et de la communication, déjà à l’origine d’une première levée de fonds d’un million d’euros en 2009, et d’Amundi PEF (Private Equity Funds), spécialisé dans le financement des entreprises notamment dans le secteur des NTIC.

Grâce à cette levée de fonds, DarQroom souhaite ainsi « poursuivre sur la vague de croissance que l’entreprise connait depuis 2010 et accroître son positionnement sur le marché du haut de gamme ». Avec un chiffre multiplié par huit entre 2009 et 2010, les perspectives sont bonnes.

Thierry Férey a donc de nouvelles ambitions : « l’avenir d’une plate-forme, c’est toujours plus de services, en restant évidemment dans le domaine de la photographie haut de gamme ».

L’année 2011 sera donc l’occasion pour le site Internet, lancé en 2009, d’offrir plus de qualité en matière d’impression ou encore de proposer des livres photo haut de gamme avec une qualité toujours plus proche de ce que l’on peut retrouver dans les expositions.

Par ailleurs, DarQroom va internaliser ses activités de tirage pour mieux contrôler la qualité.

Selon le P-DG, il s’agit d' »une étape clé dans notre développement en passant d’un statut de pure player internet à celui d’une PME plus industrielle maîtrisant sa chaîne de production pour assurer la qualité de services attendue ».

Enfin, la levée de fonds permettra à cette plate-forme de renforcer son équipe de vente et de marketing, pour obtenir de nouveaux partenariats. Aujourd’hui, la start-up emploie 12 personnes.

Mais son modèle économique basé uniquement sur un mode d’abonnement de 59 à 200 euros par an, excluant donc la publicité, semble lui assurer aujourd’hui une bonne audience avec 25 000 clients recensés et une volonté affichée d’expansion en Europe.