Dell France : le « poste de travail 2.0 » est mobile et tactile avec Intel Haswell

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Mobilité et interaction tactile : tels seront, selon Dell, les principaux aspects de l’évolution du poste de travail à l’horizon 2014. Tour d’horizon d’une offre BtoB remodelée en conséquence autour de la microarchitecture Intel Haswell.

Une gamme tout en Latitude

Dell ratisse large et en profite pour regrouper son branding sous la marque Latitude : la référence Vostro, qui constituait jusqu’alors l’entrée de gamme avec comme cible principale les établissements scolaires et universitaires, est réorientée vers les pays émergents.

S’y substituent les Latitude 3330, 3430 et 3530 (13 à 15 pouces), sous Ivy Bridge, à destination des entreprises qui n’ont pas encore finalisé leur migration de Windows XP vers Windows 7.

Haswell domine le reste de l’offre : « Avec un processeur 15 W [il s’agit de la plate-forme ULT, ndlr], ce ne sont pas les performances qui augmentent, mais l’autonomie« , fait remarquer Antoine Ferraz.

C’est l’une des marques de fabriques de la série Latitude 3×40, dont les deux modèles (14 pouces pour 1,95 kg ; 15,6 pouces pour 2,1 kg) trouveront leur place au sein des PME/PMI.

Suivront, à quelques semaines d’intervalle, les E6x40 (14 pouces, 26 mm et 1,8 kg ; 15,6 pouces, 27 mm et 2,3 kg), puis les porte-drapeaux Latitude E7x40, dont cette version 12 pouces classée dans la catégorie des ultrabooks avec ses 20 mm d’épaisseur… et ses 1,36 kg.

Dell souhaiterait alléger la prochaine génération à 1,2 kg, mais cela impliquerait, selon Antoine Ferraz, « des concessions sur la solidité des machines, dont le cycle de vie en entreprise est aujourd’hui de 3 ans, voire 4 au vu des restrictions budgétaires« .

Le discours s’oriente effectivement sur la robustesse : « Notre service ProSupport répare les postes de nos clients avec un taux de satisfaction de 95%, mais nous préférons bien évidemment qu’il soit le moins sollicité possible« .

Une volonté qui se traduit par un renforcement des charnières sur les PC portables, par l’alliage de l’aluminium et de l’acier dans la fabrication des châssis ou encore par l’implémentation d’un nouveau système antichocs.

Ce dernier détecte les chutes, y compris d’une très faible hauteur et parque immédiatement les têtes du disque dur.

Mais le stockage magnétique a plus de la moitié de son pain cuit : le tout-SSD se généralise et quand bien même les disques durs de 5 mm (5400 rpm)  gardent du crédit au catalogue, ils sont souvent associés à de la mémoire flash dans le cadre de configurations hybrides.

« Nous migrons progressivement vers la mémoire flash, dont le coût au Go ne cesse de baisser, et qui offre des performances idéales en conjonction avec les technologies Intel Rapid Start et Smart Response« , résume Antoine Ferraz.

Et d’élargir son propos au « poste de travail mobile » : fins et légers, les ultraportables embarquent peu de connectique. C’est là qu’interviennent les stations d’accueil réplicatrices de ports.

La palme de la compatibilité revient au dock E-Port, encombrant et 100% filaire, mais commercialisé depuis 2008 et utilisable sur 41 PC Dell.

Son équivalent à connexion USB 3.0 est moins volumineux et compatible avec tous les modèles disposant de l’interface idoine.

Mais pour Antoine Ferraz, l’avenir est au WiGig. Cette technologie de communication à courte portée dans la bande de fréquence à 60 GHz fonctionne sur le principe de l’infrarouge, avec un rayonnement conique.

A ceci près que les débits théoriques en transmission de données dépassent les 500 Mo/s. Toutes les communications sont cryptées en AES-128, avec la possibilité d’utiliser des interfaces USB 3.0, l’Ethernet et l’affichage par DisplayPort 1.1 ou HDMI 1.3.

A noter que l’installation d’un pilote est nécessaire pour faire fonctionner ce dock propriétaire. Pour l’heure, seuls quelques Latitude sont pourvue d’un contrôleur compatible. Il pourrait en être de même pour la prochaine génération des XPS.

Si l’essentiel des activités de Dell a trait au poste de travail dans toute sa matérialité, le constructeur par essence s’investit aussi dans le rôle d’un éditeur de solutions logicielles.

Depuis 2008, son portefeuille technologique s’est enrichi au gré de multiples opérations de croissance externe. Côté poste de travail, ASAP pour la gestion de licences, Wyse pour les clients légers, Kace pour la gestion de parcs…

Et Credant, dont les technologies sont à la base de la solution de chiffrement Data Protection | Encryption (DDPE), destinée à chiffrer des données, dans des environnements Active Directory, sur PC, Mac, tablettes, périphériques USB, stockage réseau et cloud.

Une particularité : l’expérience « optimisée » avec la fonctionnalité BitLocker : quand Windows met environ 25 minutes à encrypter une clé USB de 8 Go, le processus dure une minute et demie avec DDPE.

Pour 2014, Dell lorgne déjà sur la plate-forme Broadwell (gravée en 14 nm) et vise l’intégration, dans un même puce (SoC), du processeur et d’un modem 3G/4G, voire du NFC (Near-Field Communication).

L’entrain est plus mesuré sur le dossier des smartphones, assimilé à « un gros challenge », Dell ne disposant pas d’expérience en la matière, notamment en termes de partenariats opérateurs.

« Si offensive il y a, il est fort probable qu’elle se limite au marché domestique de Dell, à savoir les États-Unis« , conclut Antoine Ferraz.

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