Des serveurs offerts à la branche française de la Free Software Foundation

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Un « généreux mécène anonyme » a offert un lot de 336 serveurs d’occasion à l’association qui promeut l’utilisation du logiciel libre en France.

C’est ce qui s’appelle un cadeau tombé du ciel… ou plutôt du camion. Une entreprise privée, qui a souhaité rester anonyme, a offert 336 serveurs d’occasion à la branche française de la Free Software Foundation (FSF). La valeur globale de ce don dépasserait les 300 000 euros.

Interrogé par Vnunet.fr le 8 juillet dernier, Loïc Dachary, Président de FSF France, se réjouit naturellement de cette initiative. « C’est la première fois que nous recevons un don de cette dimension-là. »

Techniquement parlant, il s’agit de serveurs Sun V20Z, 2 disques durs SCSI de 70GB, 2GB de mémoire RAM, le tout embarquant deux processeurs cadencés à 2 Ghz. « Nous avons répartis ces serveurs dans une vingtaine d’organisations qui oeuvrent pour la plupart dans le monde éducatif ou de la recherche », précise Loïc Dachary.

Une partie des machines renforcera également l’infrastructure du site Gna.org, qui sert à héberger des projets d’intérêt communautaire. Actuellement, Gna est hébergée gracieusement dans six centres de données à travers la France grâce à l’aide de diverses sociétés clientes de ces centres.

D’autres machines seront utilisées par les développeurs du compilateur GNU Compiler Collection (GCC, voir définition Wikipedia) pour faire tourner des suites de tests.

L’April recherche des membres au nom de la repésentativité

En dehors des dons matériels et financiers, une association forte pour défendre le logiciel libre fait cruellement défaut. Mais la branche Française de la FSF et l’Association pour la promotion du logiciel libre (April) font tout pour que cela évolue.

« Ce dont nous avons besoin aujourd’hui, ce sont aussi des adhésions à l’April pour valider sa représentativité », souligne Loïc Dachary. Composée actuellement d’un peu plus de 2000 membres, l’association estime qu’il en faudrait 5000 pour être entendus d’une autre façon par les décideurs politiques et économiques.