Les éditeurs lorgnent sur le Microsoft Office Store

Mobilité
prise en mains de Microsoft Office 2013

L’Office Store, nouveau magasin d’applications lié à la suite bureautique de Microsoft, est encore en version bêta, mais il a déjà retenu l’attention des éditeurs, parmi lesquels le français LegalBox.

Dévoilée le 16 juillet, la suite bureautique Microsoft Office 2013 Preview est liée à un App Store, encore en version bêta, mais sur lequel les éditeurs ont commencé à prendre position.

Le français LegalBox a joué les avant-gardistes pour illustrer ce concept « d’application dans l’application » avec un outil éponyme destiné à recevoir (et bientôt envoyer) des courriers certifiés et des lettres recommandées électroniques (LRE) directement dans Outlook.

Le produit reprendra les caractéristiques d’une version Web lancée au début de l’année et permettra de transmettre par voie électronique ses documents à valeur juridique, à partir de 0,39 euro TTC, soit des tarifs plus avantageux que la voie postale.

D’avril à juillet 2012, les équipes de LegalBox ont travaillé en collaboration avec Microsoft, qui leur a fourni les outils nécessaires à l’intégration au sein de la composante Outlook.

Au rang des nombreux éditeurs qui ont entrepris des démarches similaires, Kodak, Groupon et LinkedIn figurent en bonne position. Le premier a conçu une extension pour SharePoint tandis que les deux autres ont concentré leurs efforts sur Outlook.

Sans lien avec le Marketplace de Windows 8, l’Office Store ne regroupera pas à proprement parler des applications autonomes, mais des compléments logiciels tels ceux sus-évoqués.

En l’occurrence, des modules distribués en mode hébergé, basés sur les technologies Web (HTML, CSS, JavaScript) et destinés à se greffer aux différents outils de la suite bureautique pour leur offrir des fonctionnalités supplémentaires.

L’ouverture d’un compte sur le service Office 365 donne accès à un kit de développement (SDK) qui permet de coder directement dans un navigateur, avec si nécessaire une redirection automatique vers l’environnement Visual Studio.

Dans une logique comparable à celle appliquée au système d’exploitation Windows Phone, les développeurs indépendants semblent érigés sur le même piédestal que les éditeurs.

Tout ce petit monde est soumis à un processus de contrôle qualité comparable aux modalités en vigueur sur Google Play et l’App Store d’Apple.

Après Windows 8, Windows Phone et les applications VBA de l’ancien Marketplace d’Office 2010 (qui devrait à terme disparaître), Microsoft exploite une nouvelle source de revenus.

Le modèle économique reste toutefois inconnu, la branche France n’ayant pas souhaité répondre à nos sollicitations. De même, l’incertitude perdure quant à la compatibilité des différents modules et sur leur fonctionnement hors ligne.

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