En route vers MacOS X : quoi de neuf, dock?

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Avec MacOS X, son nouveau système d’exploitation basé sur un noyau Unix, Apple fait le pari qu’il sera capable d’offrir le nec plus ultra en la matière. Retour cette semaine sur l’épopée du nouveau système Mac. Cinquième et dernière partie? Un nouveau bureau « à réaction » apparaît. Faut-il se ruer à sa rencontre ?

DERNIERE PARTIE. Pour afficher le bureau à l’écran, il suffit à MacOS X de 60 % du temps nécessaire à MacOS 9 pour effectuer la même opération, dans la même configuration. Le bureau du nouveau système, couche permettant de cacher aux utilisateurs les rouages complexes de la centrale atomique sous-jacente, est désormais une application « carbonisée ». Bien que son aspect extérieur soit particulièrement peu différent de celui qu’on trouve sur le bureau aujourd’hui (il sera même possible de le rendre quasi identique), il renferme des différences flagrantes.

Le « Dock » et les icônes « à géométrie variable » (il est possible de changer leur taille) en sont sans doute les représentants les plus voyants. Ici encore, le choix reste entre les mains de l’utilisateur : il sera en effet possible de faire apparaître ou disparaître cette barre rassemblant fichiers et applications. Située en bas d’écran, elle permet d’avoir une gestion particulièrement fine des fenêtres ouvertes. Le système peut en effet ranger les fenêtres non actives, en mode « fenêtre unique ». Ainsi, si l’on ouvre une nouvelle fenêtre, la fenêtre en cours se fond dans le dock. Un clic et elle réapparaît, se substituant à la précédente.

Le bureau, quant à lui, pourra être géré de la même manière que l’on gère Unix. Une fenêtre du Finder apparaîtra avec un index intitulé « Home ». Mais la répartition des différentes ressources est différente : l’accès aux volumes se fait par le canal « Computer », les applications par « Apps », et les documents par « Docs ». La version francisée devrait reprendre des terminologies s’en rapprochant.

Cette façon de présenter ce qui peut être trouvé sur l’ordinateur a un objectif, permettre une utilisation véritablement multi-utilisateurs. En effet, il devient nécessaire de s’enregistrer au démarrage du système pour pouvoir l’utiliser. Ce point de passage permet d’une part de protéger les fichiers, qui ne sont accessibles que pour leur propriétaire, mais aussi de permettre à l’ordinateur de présenter un environnement spécifique à l’utilisateur. Le système « apprend » d’ailleurs au fur et à mesure les préférences de son utilisateur et les stocke dans une base de données.

Alors ? Faudra-t-il passer le plus vite possible à MacOS X ? A vrai dire, dans un premier temps, il conviendra sans doute de préférer 9 à X. Du moins pour la majorité des utilisateurs. Sauf à en avoir un usage très pointu, susceptible de le rendre indispensable, MacOS X manquera de logiciels dans les premiers mois. De même, il n’aura peut-être pas toutes ses fonctionnalités, de sorte que certaines actions, simples sous MacOS 9, pourront paraître terriblement complexes avec MacOS X. En revanche, si vous avez désespérément besoin d’un système solide, faisant fonctionner à vitesse optimale une multitude de tâches gourmandes en ressources, ce système est fait pour vous.

Finalement, tout le monde s’extasie devant le design des ordinateurs d’Apple. Mais le coeur de ces machines, le système d’exploitation, reste sans conteste lui aussi de la belle ouvrage. Apple n’a jamais été et n’est toujours pas un constructeur de micro-ordinateurs comme les autres : son originalité a toujours été de concevoir ses systèmes comme un tout, matériel et logiciel s’imbriquant au plus près pour le bénéfice de l’utilisateur. Quelle réaction peut-on attendre à MacOS X ? Mettre à disposition de tout un chacun un système stable, rapide et distingué, disposant d’une logithèque pleine à craquée issue du monde Macintosh et du monde Unix, sur des ordinateurs de toute beauté ! Cela s’appelle une nouvelle révolution informatique !

Pour en savoir plus :

* MacOS X (en anglais)

* Le bureau de MacOS X (en anglais)LES EPISODES PRECEDENTS

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