Energie : IBM opte pour la consolidation de ses serveurs

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En réduisant le nombre de ses serveurs de 3900 à 30, Big Blue espère réaliser
une économie d’énergie de 80 %.

IBM envisage d’entreprendre un vaste projet de consolidation pour son système de centre de données interne, en ramenant le nombre de ses serveurs de 3 900 à 30.

Big Blue verra ainsi son réseau global de serveurs remplacé par une série de 30 nouveaux mainframes. Le réseau s’étendra du Colorado, de New York et du Connecticut à Porstmouth, Osaka et Sydney.

IBM présente ce projet comme une initiative environnementale majeure, avec une baisse de la consommation électrique de l’ordre de 80 % pour le fonctionnement du nouveau système de centre de données.

Mais cette consolidation est également tissée sur fond de campagne marketing en faveur des systèmes mainframes de l’entreprise. IBM projette d’utiliser ses propres machines System z dans son nouveau réseau. Les serveurs mainframes fonctionneront sous environnement d’exploitation virtualisé Linux.

Le système de centre de données d’IBM occupe actuellement près de 750 000 m² d’espace physique et dessert plus de 350 000 utilisateurs. Au cours des 10 dernières années, le nombre de centres de données du fabricant est passé de 155 à 7.

Une fois la transition achevée, les 3 900 serveurs seront transférés à la division Global Asset Recovery Services d’IBM en vue de leur recyclage.

IBM n’est pas la première entreprise à opter pour la consolidation des centres de données pour réaliser des économies d’énergie. Son rival HP est actuellement en passe de réduire le nombre total de ses centres de données de 87 à 6, dans une démarche qui permettrait à HP d’améliorer le rendement énergétique de l’ordre de 40 %.

Les deux entreprises ont également recours à la consolidation pour séduire un marché informatique de plus en plus soucieux du rendement énergétique à mesure qu’augmentent les coûts énergétiques et les problèmes environnementaux.

Une étude réalisée en 2006 par Sun a révélé que 76 % des dirigeants d’entreprise considéraient le rendement énergétique comme un facteur déterminant dans le choix de leurs investissements informatiques.

Traduction d’un article de Vnunet.com en date du 2 août 2007.