Eric Besson veut instaurer « un droit » à la fibre optique pour les consommateurs

Mobilité

Le secrétaire d’Etat à l’Economie numérique précise les enjeux du débat du très haut débit au Parlement et ceux liés aux Assises du numérique.

C’est presque de la surenchère en termes d’engagement dans le haut débit : Luc Châtel, secrétaire d’Etat chargé de l’Industrie et de la Consommation (et porte-parole du gouvernement), prône un droit d’accès au haut débit à un prix abordable en Europe.

Dans une interview diffusée dans l’édition des Echos datée du 22 mai, Eric Besson, secrétaire d’Etat chargé de la Prospective, de l’Evaluation des politiques publiques et du Développement de l’économie numérique, aborde « un droit à la fibre optique pour les consommateurs ».

Ce sera l’un des sujets abordés lors de l’examen du projet de loi de la Modernisation de l’économie qui devrait débuter la semaine prochaine à l’Assemblée nationale. Il est également revenu sur le rôle de l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep) qui doit fixer les grands principes de l’organisation du marchè du très haut débit : quelles obligations des opérateurs ? Comment mutualiser les efforts de déploiement de la fibre ? Quelle convention-type faut-il aménager entre les propriétaires d’immeubles et les opérateurs…

Autre sujet abordé dans le cadre de cet entretien avec Les Echos : l’organisation des Assises du numérique, qui se tiendront le 29 mai à Paris, sous la houlette du gouvernement. Il s’agira d’une vaste plate-forme d’échanges d’idées en vue de préparer le plan national de développement du numérique qu’Eric Besson devrait présenter au Premier ministre avant fin juillet. Une cinquantaine d’ateliers thématiques lié à ce vaste forum ouvert sont prévus au cours des deux prochains mois.