Eutelsat met sur orbite ses nouvelles offres haut débit avec le satellite KA-SAT

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En présentant ses nouvelles offres Tooway, Eutelsat a souligné le potentiel du satellite multi-faisceaux KA-SAT dédié à l’Internet haut débit.

Eutelsat et KA-SAT : un investissement de 350 millions d’euros

Le développement du satellite KA-SAT a demandé près de huit ans.

Le projet a été débuté en 2002, inspiré par l’expérience Wild Blue, premier satellite multifaisceaux aux Etats-Unis.

En 2007, Eutelsat passe commande de KA-SAT, qui sera livré en 2010, et envoyé dans l’espace dans la foulée, le 26 janvier 2011.

Le satellite de communication, présenté comme le plus puissant au monde, est maintenant opérationnel.

KA-SATa pour seul but de proposer une connexion haut débit à Internet aux 11 millions de foyers et entreprises européens victimes de la fracture numérique.

Le satellite dispose d’un débit total de 70 Gbit/s. De quoi connecter un million de foyers en haut débit, selon Jean-François Frémaux, Directeur du développement « marchés et produits » pour Eutelsat.

Cette performance est permise par la technologie multi-faisceaux. Les fréquences allouées au satellite (la bande KA logiquement) sont du coup réutilisées par chacun des 80 faisceaux.

De plus, la zone de couverture de chaque faisceau est limitée à une surface équivalente à la Belgique ou à l’Irlande. Au lieu de couvrir toute l’Europe d’un seul coup comme le font les anciennes technologies.

La puissance du signal et les débits sont du coup fortement augmentés.

Les 80 faiscaux de KA-SAT. Crédit : Eutelsat.

Selon Jean-François Frémaux, Eutelsat escompte entre 500 000 à 600 000 clients Internet haut débit par satellite d’ici 2015.

Dans les premières années, 40% de la clientèle serait constituée de professionnels

Ce déploiement a nécessité un investissement de 350 millions d’euros (satellite et infrastructures au sol).

L’équilibre financier du service est attendu en 2013, quand Eutelsat atteindra une masse critique de clientèle (250 000 à 300 000 abonnements).

(lire la fin de l’article page 3 : analyse IDATE)

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