Extensions génériques : une vingtaine d’organisations pourraient s’engager en France, selon l’AFNIC

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Le registre français s’implique dans le processus ICANN de libéralisation des extensions génériques (gTLD). Il évalue à une fourchette entre 20 et 25 organisations en France susceptibles de déposer un dossier.

La présentation du cinquième Observatoire des noms de domaine a permis de faire le point sur l’actualité de l’AFNIC.

Le registre des noms de domaine en .fr va ouvrir à l’Europe l’extension nationale à partir du 6 décembre prochain.

Il se soumet ainsi à la loi du 22 mars 2011. Une consultation publique avait été menée dans la deuxième partie de l’année 2010 sur le sujet.

Concrètement, tous résidents ou entreprises de l’Union européenne (et de la Suisse) pourront déposer un nom de domaine avec une extension en .fr.

En cas de litige sur un nom de domaine, c’est la nouvelle procédure de résolution AFNIC de conflit baptisée Syreli qui prévaudra.

Cette ouverture à l’Europe concerne également les « extensions ultra-marines » directement gérées par l’AFNIC comme celles de Mayotte, de la Réunion, de Saint-Pierre-et-Miquelon, des terres Australes et Antarticques françaises et de Wallis-et-Futuna.

Dans le prolongement, le registre compte étudier en 2012 la possibilité d’ouvrir l’extension .fr aux noms internationalisés (IDN pour Internationalized Domain Name).

Depuis fin 2009, il est possible pour les Etats et les territoires de demander une extension en caractères nationaux, tels que l’arabe ou le chinois.

C’est un dossier plus technique pour l’AFNIC : il s’agirait de choisir une norme permettant l’usage des caractères nécessaires à l’écriture des langues occidentales et régionales les plus couramment utilisées.

(Lire la fin de l’article page 2) : libéralisation gTLD, l’AFNIC s’engage

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