Facebook en Bourse : les investisseurs auraient déjà fait le plein de titres
La prochaine entrée en Bourse de Facebook est présentée comme un énorme coup. Mais des interrogations émergent sur la rentabilité du réseau social.
Le volume d’actions émis par Facebook à l’occasion de son introduction en Bourse aurait déjà été souscrit.
Alors que les premiers pas du réseau social sur le NASDAQ n’est attendue que le 17 mai au bas mot.
Selon Reuters qui cite une source proche des marchés boursiers, les titres Facebook proposés aux investisseurs font désormais partie du lot de sur-allocation.
Une forte demande en titres constituent des signes précurseurs d’un succès pour la prochaine IPO qui est très attendue.
Il faut se montrer prudent avec ce type de rumeurs mais, dans le cas de Facebook, cette situation de sur-souscription ne serait guère étonnante.
Compte tenu de l’engouement des investisseurs pour cette introduction en Bourse que l’on présente comme historique dans le monde des nouvelles technologies.
Selon des analystes, Facebook cherche à lever plus de 10 milliards de dollars en écoulant plus de 337 millions de titres (vendus à l’unité entre 28 et 35 dollars).
Mais la fourchette de prix pourrait être ré-évaluée vers le haut pour prendre en compte la forte attente.
La valorisation de la société Internet de Mark Zuckerberg tendrait vers les 90 milliards de dollars.
Néanmoins, Les Echos soulignent de leur côté que l’introduction en Bourse a laissé perplexe une part des investisseurs institutionnels, « qui s’interrogent sur les perspectives de croissance de Facebook ».
L’évolution du chiffre d’affaires montre un certain essoufflement : en 2011, il a augmenté de 88 % (3,71 milliards de dollars). En 2012, la croissance ne serait « que » de 64 % (6,1 milliards de dollars).
La direction de Facebook a également mis à jour son formulaire S-1 auprès du gendarme américain de la Bourse (SEC).
Pour préciser que les revenus provenant de la déclinaison mobile du réseau social et de l’écosystème d’applications pour smartphones sont très inférieures à ceux générés sur sa plate-forme traditionnelle.
Manque de création de valeur et explosion des usages : « Les connexions à Facebook provenant d’un terminal mobile devraient devenir plus importantes que celles provenant d’un PC fixe dans un futur proche« , peut-on lire dans le document.
Facebook compte 901 millions d’utilisateurs actifs mensuels, dont 488 millions utilisent les versions mobiles.