Facebook serait né grâce à un sabotage

Mobilité

Les créateurs du réseau social universitaire ConnectU accusent Mark Zuckerberg, qui planchait aussi sur ce projet, d’avoir volé leur idée et d’avoir travaillé dans leur dos pour mieux lancer Facebook.

Et si Facebook était né d’une traîtrise ? Mark Zuckerberg, le fondateur du célèbre réseau social américain, est accusé par deux de ses anciens camarades de l’université de Harvard, les jumeaux Cameron et Tyler Winklevoss, d’avoir sciemment saboté leur propre projet de site communautaire ConnectU, sur lequel les trois « amis » travaillaient aux débuts des années 2000.

Court-circuiter ConnectU aurait ainsi permis à Mark Zuckerberg de reprendre l’idée d’un réseau social universitaire pour finalement lancer seul de son côté Facebook, en 2004.

En 2008, Cameron et Tyler Winklevoss avaient porté plainte contre Mark Zuckerberg, en lui demandant des dommages et intérêts. Mais le procès n’a jamais débuté.

Facebook et son fondateur se refusent pour le moment à tout commentaire, estimant que cette plainte n’a pas lieu d’être. De leur côté, les jumeaux veulent continuer la bataille juridique, et ont refusé de confirmer le fait que Mark Zuckerberg leur aurait promis 65 millions de dollars pour mettre fin à ce litige à l’amiable.

Il y a quelques jours, le site Business Insider a expliqué comment Mark Zuckerberg serait parvenu à saboter ConnectU pour mettre en avant son projet personnel Facebook, basé sur le même concept.

Même si ConnectU n’est jamais sorti du cadre universitaire, en 2004, alors que Mark Zuckerberg travaillait à l’élaboration de Facebook, celui-ci a préféré couper l’herbe sous le pied de ses concurrents en piratant le site ConnectU pour changer illégalement les informations relatives à certains profils inscrits sur le service, dont celui de Cameron Winklevoss lui-même.

En outre, Mark Zuckerberg serait parvenu à se connecter aux profils de certains utilisateurs de ConnectU et en aurait profité pour modifier à leur insu certains de leurs paramètres de confidentialité.

Il n’en reste pas moins que depuis six ans, ConnectU est tombé aux oubliettes, alors que Facebook n’a cessé de grandir, pour dépasser les 400 millions de membres début février.

Ce qui n’empêche pas le réseau social ne se retrouver régulièrement au centre de polémiques, concernant notamment la gestion et la protection des données personnelles de ses utilisateurs.

Lire aussi :