Fibre : Neuf rénove son partenariat avec la Chambre FNAIM de Paris Ile-de-France

Mobilité

Outre cet accord qui couvre huit départements franciliens, l’opérateur met en avant une « Charte Qualité Très Haut Débit ».

Après avoir mené un an de collaboration, Neuf Cegetel et la Chambre FNAIM de Paris Ile-de-France renouvellent leur partenariat autour de la fibre optique. Ce partenariat concerne 8 départements : Paris, Yvelines, Essonne, Hauts-de-Seine, Seine-Saint-Denis, Val-de-Marne, Val-d’Oise et Oise.

L’objectif est de « promouvoir » le raccordement en fibre optique des immeubles auprès des adhérents administrateurs de biens et syndics de copropriété de la Chambre FNAIM Paris Ile-de-France. Sachant qu’Orange et Free ont signé des accords similaires.

Dans cet exercice, Free a été plus rapide que Neuf Cegetel : le 20 mai, le service d’accès d’Iliad avait fait savoir que le partenariat avec cet acteur-clé du monde de l’immobilier venait d’être renouvelé.

Hot line dédié aux co-propriétaires

La nouvelle branche d’accès Internet rattachée au groupe SFR (propriété de Vivendi) compte présenter aux adhérents de la chambre sa nouvelle « Charte Qualité Très Haut Débit ». Ce document décrit les engagements de Neuf Cegetel durant les différentes étapes d’équipement d’un immeuble (prise de décision, exploitation du réseau).

« L’opérateur s’engage notamment à informer et obtenir la signature du gestionnaire de l’immeuble avant toute intervention, à permettre la mutualisation ou l’interopérabilité de son réseau vertical », peut-on lire dans le communiqué de presse. Une hot line dédiée aux syndics de copropriété a été mise en place.

Un geste rassurant de la part de Neuf mais qui reste insuffisant. L’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes voudraient davantage encadrer les conventions qui unissent les opérateurs d’immeuble et les copropriétés ou gestionnaires d’immeubles. Dans cette période de confusion, l’association de défense des consommateurs UFC-Que Choisir conseille même à ses derniers d’attendre que l’horizon règlementaire s’éclaircisse avant de s’engager.