La Banque européenne d’investissement (BEI) accorde au groupe Iliad-Free un financement de 200 millions d’euros destiné au déploiement de réseaux fixes très haut débit.
Dans la continuité d’un premier accord datant de 2010 (150 millions d’euros dans la balance à l’époque), cette nouvelle somme débloquée sous la forme d’un prêt servira essentiellement la cause de la fibre optique à domicile (technologie FTTH pour « Fiber To The Home »), jusqu’à 2 Gbit/s.
Free prévoit en effet de réserver à ces fins quelque 130 millions d’euros, soit 65% du montant global du financement.
Dans son collimateur, les grandes agglomérations, mais aussi les zones « les moins densément peuplées ».
Vice-président de la BEI, Philippe de Fontaine Vive déclare : « Notre objectif est de contribuer au développement d’une économie compétitive en Europe, fondée sur le triangle éducation-recherche-innovation. »
Malgré cette bonne volonté, un climat de frilosité généralisée s’est installé sur le Vieux Continent.
Face au reste du monde, les opérateurs européens accumulent du retard en matière d’infrastructures et se montrent d’autant plus réticents à accélérer les démarches en raison de la morosité économique.
Au même que l’improbabilité d’un retour sur investissement à court terme, la pression concurrentielle émanant notamment d’acteurs du Net tel Google n’est pas étrangère à cette paralysie.
Par la voix de Neelie Kroes, commissaire européenne chargée de la Stratégie numérique, Bruxelles s’est prononcé en faveur d’une intensification du chantier du très haut débit.
Un défi à l’horizon 2020 : que la moitié des foyers des pays membres de l’Union européenne bénéficient d’un accès à la fibre.
Free, dont les bonnes résolutions pour 2011 incluaient le raccordement de quelque 592 000 logements français, s’imposait comme l’un des acteurs potentiels de ces grandes manoeuvres.
Mais le groupe de Xavier Niel aurait revu à la baisse ses ambitions à la baisse.
Dans l’Hexagone, d’autres initiatives sont à mettre à l’actif d’Orange, de SFR et de Bouygues Telecom à travers des accords de mutualisation et de partage des investissements.
Ainsi le tandem Orange – Bouygues Telecom vise le raccord de 9 millions de logements, essentiellement dans les zones de population « très denses », soit les 148 plus grosses agglomérations, selon la classification ARCEP.
Plus près de Paris, Bouygues Telecom participe désormais pleinement au programme THD Seine, qui vise à concevoir une infrastructure neutre et passive, ouverte à tous les opérateurs. Une finalité : couvrir, en 2015, l’intégralité du département des Hauts-de-Seine.
Il reste néanmoins du chemin à parcourir : fin 2011, sur près d’un million et demi de foyers éligibles en France, à peine 200 000 étaient souscripteurs.
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