Fibre optique : la mutualisation des réseaux, ce sujet qui crispe les opérateurs

Mobilité

Lors d’un forum FTTH de Telecom ParisTech, Orange, SFR, Free, Numericable, le sénateur Tregouët et Manche Numérique ont donné leurs points de vue.

Au cours de cette table ronde, le « rebelle Free » est finalement resté raisonnable. Olivier de Baillenx, Directeur des relations institutionnelles chez le groupe Iliad/Free, a rappelé que Xavier Niel, président du directoire d’Iliad/Free, avait pris position sur le déploiement de la fibre le 11 septembre 2006 en retenant une architecture réseau de point à point (une fibre par abonné).

« Nous défendons toujours un certain nombre de critères technologiques », explique le messager du groupe. « Il faut prendre les bonnes décisions pour faire des investissements efficaces dès le départ. »

En ce qui concerne la mutualisation sur le déploiement horizontal, France Telecom a avancé avec des offres de référence« mais il a fallu les pousser », précise-t-il. Pour développer la fibre à l’échelle nationale, Free compte sur les collectivités locales disposant des fourreaux. C’est déjà le cas pour une ville comme Montpellier (Hérault).

Autre point fondamental : la mutualisation verticale. « Les décrets [d’application de la loi sur la modernisation de l’économie, ndlr] doivent passer. Nous faisons la promotion qu’il est important de poser plusieurs fibres dans un foyer (… ) On veut expérimenter et trouver les bonnes pratiques de cette gestion », commente Olivier de Baillenx.

Celui-ci regrette que l’accord de mutualisation des réseaux entre Orange et SFR concerne surtout la mono-fibre pour 40 villes. L’approche multi-fibres n’étant limitée qu’à deux arrondissements (un à Paris et le second à Marseille).

(page suivante : la position de Numericable)


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