Firefox 11 : le cloud bat la mesure

Cloud

La Fondation Mozilla s’en tient aux loyaux services du cloud et du HTML5 pour accoucher du navigateur Firefox 11, axé sur la synchronisation et désormais habilité à interagir avec Google Chrome.

En conformité avec sa nouvelle politique de mise à jour, la Fondation Mozilla s’apprête à orchestrer le déploiement du navigateur Firefox 11.

En première ligne, le cloud se révèle un précieux adjuvant dans l’émergence de nouvelles fonctionnalités de synchronisation et de sécurité.

A cet égard, Firefox accorde notamment ses violons avec ceux de Chrome et gère désormais l’import de signets depuis le navigateur de Google.

Même remarque pour les cookies et l’historique.

En parallèle, l’extension phare Firefox Sync acquiert ses lettres de noblesse à l’appui d’un système similaire de synchronisation de modules complémentaires entre l’ensemble des postes de travail d’un utilisateur, moyennant identification sécurisée.

A cette image, certaines composantes essentielles de l’écosystème ne résident plus seulement en local. Elles sont déportées sur des serveurs distants et mises à disposition de l’internaute sans autre restriction que celle d’une connexion Internet.

La charge qui pèse sur les terminaux clients s’en trouve allégée d’autant. Il est néanmoins plus regrettable que le multiprocessing (chaque onglet devient un processus différencié) passe à la trappe.

Les développeurs se rabattront sur un support amélioré du HTML5 (nouvelles propriétés, lecteur multimédia remodelé) doublé d’un éditeur CSS plus performant et d’une une meilleure intégration de Growl, le système de notifications de Mac OS X.

En outre, un outil de visualisation de pages en 3D s’adjoint à la prise en charge du protocole SPDY, destiné à accélérer le chargement des pages.

Quelques correctifs de sécurité publiés à la hâte ponctuent ce tableau finalisé à la hâte. Le cycle de renouvellement désormais en vigueur impose une cadence infernale telle que les travaux de la fondation Mozilla accouchent parfois d’une souris.

Ce fut le cas pour Firefox 10, première version « pro » du butineur, qui n’apportait néanmoins qu’une modeste somme de nouveautés. En tête de liste, l’extension du support technique à 42 semaines contre 6 jusqu’alors.


Lire la biographie de l´auteur  Masquer la biographie de l´auteur