Firefox 15 : frugalité, vélocité et mobilité

Mobilité

La Fondation Mozilla amorce le déploiement du navigateur Firefox 15 qui se montre frugal en ressources système. Mais les performances suivent.

Après quelques digressions en matière de sécurité des internautes et de standardisation des technologies HTML5, Mozilla réaffirme sa politique d’optimisation de la navigation Internet avec Firefox 15.

Dans cette nouvelle version majeure pour Windows, OS X, Linux et Android, le navigateur se veut frugal en ressources système, tout particulièrement en RAM, sans pour autant concéder de terrain en termes de performances.

A cet effet, la fermeture d’un onglet ou d’une fenêtre libèrera désormais davantage de mémoire, notamment celle qu’accaparent les modules complémentaires.

Silicon.fr note par ailleurs l’intégration d’un module de mise à niveau silencieuse inspiré de Google Chrome. L’utilisateur n’a plus à intervenir : l’intégralité du processus s’effectue en arrière-plan.

Passé le travail de fond sur les performances pures, Mozilla garde en ligne en mire le divertissement numérique, avec en tête de liste les jeux en ligne.

C’est dans cet esprit que le moteur de rendu WebGL bénéficie d’une implémentation plus poussée qui induit entre autres la prise en charge des textures compressées.

Un timer de haute précision est de la partie, tout comme des améliorations dans le moteur JavaScript du navigateur. Ces deux avancées sont censées faciliter le rendu des animations.

Dans le secteur du jeu, la Fondation Mozilla n’hésite d’ailleurs pas à rappeler qu’un outil comme Emscripten, associé au WebGL, permettra d’adapter les jeux classiques au monde du Web.

La démarche s’appliquera en parallèle dans l’univers du mobile. Bien installé sur Android, Firefox s’offre une interface plus adaptée aux tablettes, moyennant des retouches à foison : barre d’adresses, gestion des onglets, fonctions de recherche, contrôle des téléchargements, etc.

Mise à disposition il y a six semaines selon le cycle en vigueur, la précédente version matérialisait déjà des prétentions en ce sens. Y régnaient les applications Web codées en HTML5.

Firefox 13 avait exploré un autre pan : la standardisation du protocole SPDY, soit la compression des données alliée à une hiérarchisation des contenus pour accélérer l’affichage des pages.