Firefox 7 : consommer un minimum pour offrir le maximum

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Firefox 7 joue sur deux tableaux en parallèle : les performances et la frugalité, pour une consommation moindre de mémoire vive. Mozilla en a fait son porte-drapeau avec le concours du groupe de travail MemShrink.

La Fondation Mozilla annonce la disponibilité, en version finale et stable, de son navigateur Firefox 7, dit plus rapide et moins gourmand en mémoire.

Aux côtés de Windows, Mac OS X et Linux, Android se joint au club des systèmes d’exploitation pris en charge, note Silicon.fr.

Quelques semaines seulement après la sortie de Firefox 6, son successeur prend la relève et matérialise l’aboutissement des recherches d’un groupe de travail sollicité par la fondation Mozilla et baptisé MemShrink.

Outre une remise en ordre d’un écosystème désormais menacé par l’émergence de Google Chrome, l’objectif était de minimiser les ressources nécessaires au fonctionnement optimal du navigateur, sans nuire à ses performances.

En effet, Firefox a toujours eu tendance à se sentir plus ou moins rapidement à l’étroit, indépendamment de la machine sur laquelle il était exécuté.

Ce point crucial faisait l’objet d’une étude depuis la sortie de la version 4, laquelle franchissait un palier de fluidité, malheureusement plombé par une gestion hasardeuse de la mémoire, notamment du cache.

La récupération et le recyclage de la RAM à la fermeture d’onglets sont désormais effectives. Firefox est à même de se donner de l’air sans exiger de redémarrages réguliers.

Nos confrères de Silicon.fr attestent par ailleurs d’un butineur plus rapide et de l’implémentation de l’API Navigation Timing Specs, oeuvre du World Wide Web Consortium (W3C).

Grâce à cette interface, les développeurs auront l’opportunité d’évaluer le temps nécessaire au chargement de leurs pages, et ainsi procéder en direct à une optimisation.

Sur la base d’une contribution volontaire de la part de l’internaute, la Fondation Mozilla collectera de manière anonyme des analyses de performances via le programme Telemetry.

Sur les 30 derniers jours, Firefox accapare 26,5% des parts de marché, talonné par Chrome et ses 23,5%.

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