Fréquences résiduelles 3G : les MVNO ne voient rien de nouveau pour eux

Mobilité

Les membres MVNO d’Alternative Mobile ont l’impression d’être lésé après l’attribution des deux blocs résiduels de fréquences 3G au profit d’Orange et de SFR.

Les opérateurs alternatifs dans la mobilité manifestent leur mécontentement.

L’attribution des deux blocs résiduels de fréquences 3G par l’ARCEP au profit d’Orange et de SFR a été officialisée hier.

Regroupés au sein de l’association Alternative Mobile*, huit opérateurs mobiles alternatifs « regrettent l’absence d’engagements des opérateurs ‘historiques’ concernant le modèle Full MVNO ».

A travers cette procédure, l’ARCEP avait demandé aux candidats d’un surplus de fréquences 3G « un engagement d’amélioration des conditions d’accueil des MVNO ».

Mais, visiblement, les engagements ne sont pas à la hauteur des espoirs des membres de l’association télécoms.

« On ne peut que déplorer que les attributaires de ces fréquences se soient limités au premier niveau d’engagement concernant les MVNO, ce qui ne correspond globalement qu’à la confirmation de leur situation actuelle », commentent Alternative Mobile, dans un communiqué de presse.

Un rendez-vous raté pour ouvrir un peu la concurrence sur le marché de la mobilité, en quelque sorte. Alors que les opérateurs mobiles virtuels cherchent davantage à s’affranchir des réseaux des opérateurs hôtes.

*Alternative Mobile revendique huit membres : Afone, Auchan Télécom, Carrefour Interactive, Coriolis Télécom, KPN France, NRJ Mobile, Omer Télécom et Transatel.

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