Fujitsu et NTT Docomo donnent un double visage à l’OLED tactile
Une particularité pour le nouvel écran OLED 2,4 pouces des Japonais Fujitsu et NTT Docomo : il est tactile sur ses deux faces.
Au Japon, la firme high-tech Fujitsu accouche d’un prototype d’écran OLED de 2,4 pouces, tactile sur ses deux faces, en collaboration avec l’opérateur NTT Docomo.
Cette seule particularité laisse entrevoir des perspectives à foison, quand bien même le projet n’en est résolument qu’à ses balbutiements.
Ainsi, la transparence qu’implique nécessairement le concept nuit à la profondeur des couleurs et limite d’autant le taux de luminosité de la dalle, peu lisible en conditions de forte exposition.
En outre, la résolution plafonne à 320 x 240 points (QVGA), sur une diagonale d’écran pour l’heure trop restreinte dans l’optique d’une implémentation sur les smartphones.
Avec un à-propos à hauteur des ambitions qu’il nourrit, le tandem Fujitsu – NTT évoque néanmoins « de nouvelles gestuelles avancées« , des combinaisons dont la complexité s’avèrerait génératrice d’usages insoupçonnés.
Afficher ses notifications tout en consultant une application, mieux appréhender la modélisation des objets en 3D… l’utilisateur bénéficie d’une interaction simplifiée avec son terminal et gère davantage d’aspects de son expérience visuelle.
L’exemple probant du Rubik’s Cube et sa manipulation en mode multitouch achève de matérialiser une finalité louable, mais selon toute vraisemblance à des années-lumière d’une concrétisation.
Et pour cause. A se bousculer sur le front de l’OLED, nombre d’initiatives se perdent en route.
Reste que cette technologie d’avenir jugée autrement plus porteuse que les actuels écrans à cristaux liquides a suscité des émules généralisés.
LG s’est engouffré dans la brèche avec un 3,5 pouces flexible à 40 degrés et dit incassable de par sa constitution.
Sony et Sharp, qui ont récemment coupé court à leur co-entreprise de production de panneaux LCD, se sont réorientés vers ce même segment.