Géoportail : la version 2 fait sa 3D

Mobilité

Le service de recherche géographique s’enrichit de la modélisation du bâti en France et de nouveaux services partenaires.

La nouvelle version du Géoportail s’enrichit également de nouveaux outils comme la mesure de distance ou le calcul de surfaces parcellaires mais aussi la possibilité de personnaliser l’affichage par l’intermédiaire d’un profil utilisateur ou encore la mise en marque-page des lieux visités. Le tout s’inscrit dans une interface améliorée qui simplifie la prise en main de l’outil. L’investissement des développements, assurés par Atos Origin, s’élève à 4 millions d’euros sur 2007 (2 millions initialement en 2006). Deux autres millions sont budgétisés pour 2008.

Une alternative crédible à Google Earth

Le service géographique se taille d’ailleurs un joli succès. Il attire environ 35 000 visiteurs par jour. A raison d’au moins trois pages vues par visiteur, Géoportail enregistre plus de 3 millions de pages vues mensuellement. Et l’annonce de la nouvelle version devrait encore améliorer le score. « Depuis ce matin, nous avons enregistré 213 000 pages vues« , confie à Vnunet.fr un technicien de l’IGN. Le temps moyen passé par visite en 3D s’élève à 15 minutes pour la moitié des visiteurs.

Des montagnes qui s’élèvent devant nos yeux, des bâtiments qui surgissent de Terre… Le résultat est impressionnant. Il fait vite oublier les ratés qui ont suivi l’ouverture du service en grande pompe il y a 18 mois. La visite de la France en 3D sur Geoportail.fr s’effectue directement avec un navigateur enrichi du plugin Terra Explorer fourni par la société américaine Skyline. Pour le moment, seuls Internet Explorer et Firefox 2 sous Windows sont supportés. Les versions dédiées aux plates-formes Mac et Linux devraient arriver début 2008.

Le Geoportail s’inscrit donc comme une alternative plus que crédible à Google Earth et Virtual Earth de Microsoft dont les initiatives rejoignent plus des démarches commerciales que des projets de service public. De plus, Géoportail s’inscrit dans la directive européenne Inspire (PDF) du 14 mars 2007 qui vise à établir une infrastructure d’informations géographiques basée sur les systèmes existants dans les États membres. Sous cet angle le projet français est en avance sur ses homologues européens.