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Gmail : 15 ans sous le signe de l’interactivité

« On ne devrait jamais avoir à supprimer des e-mails et on devrait toujours pouvoir trouver le message qu’on cherche. »

Telles étaient les promesses de Google au lancement officiel de Gmail, le 1er avril 2004.

Après plusieurs années de développement en interne sous le nom de code « Caribou », le webmail était ouvert en bêta privée, avec plusieurs éléments distinctifs face aux références Hotmail et Yahoo Mail :

  • l’intégration de la technologie de recherche du moteur Google ;
  • l’utilisation de JavaScript pour contourner les limites du HTML, permettant notamment d’organiser les messages sous forme de conversations et de réduire la nécessité de rafraîchir les pages ;
  • 1 Go d’espace : « Une capacité de […] 8 milliards de bits, l’équivalent de 500 pages d’e-mail », annonçait Google.

Gmail présentait aussi la particularité d’afficher des publicités au format texte basées sur le contenu des messages.

Les associations de défense de la vie privée n’avaient pas manqué de réagir. Des voix s’étaient également élevées dans la sphère politique. Entre autres celles de Liz Figueroa. La démocrate, alors sénatrice de Californie, avait poussé une proposition de loi imposant notamment l’obtention du consentement des utilisateurs pour analyser leurs e-mails.

Club V.I.P.

Gmail tournait à l’origine sur quelques centaines de PC équipés de processeurs Pentium III. Il était recommandé, pour l’utiliser dans de bonnes conditions, d’être au minimum sous Internet Explorer 5.5, Netscape 7.1, Mozilla 1.4 ou Firefox 0.8.

Google ne délivrait alors les invitations qu’au compte-gouttes. On en a vu se revendre à plus d’un millier de dollars.

Quinze ans plus tard, le groupe américain revient sur quelques étapes importantes dans l’évolution du service. Par exemple, le passage en bêta publique à la Saint-Valentin 2007 et l’arrivée, en 2013, d’une boîte de réception « nouvelle génération » organisable en onglets.

Cet anniversaire est aussi l’occasion d’officialiser :

  • la disponibilité d’un outil natif de planification des envois (plus besoin de passer par des extensions et autres services tiers) ;
  • l’ouverture de Smart Compose (saisie « intelligente ») à tous les appareils Android et non plus seulement le smartphone Pixel 3, ainsi que la prise en charge de quatre langues supplémentaires dont le français.

Ces nouveautés s’ajoutent à la prise en charge préliminaire du format AMP, destiné à proposer des contenus dynamiques et interactifs.

Photo d’illustration © stockcatalog via Visualhunt.com

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