Golan Telecom à vendre ? Les opérateurs mobiles israéliens s’agitent

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Créé en Israël par l’ex-DG de Free, Golan Telecom entame une révision stratégique : vente ou fusion. Et ça intéresse l’opérateur historique Cellcom.

Golan Telecom à vendre ? Un peu réducteur au regard de la situation de l’opérateur mobile qui a bousculé le marché en Israël en abaissant les tarifs « à la Free ».

Néanmoins, c’est une option crédible à l’étude.

Créé en 2012 et dirigé par Michael Golan (nom israélien de Michaël Boukobza, ex-DG d’Iliad-Free) avec le soutien de Xavier Niel, Golan Telecom a diffusé le 26 août un communiqué en mode révision stratégique : faut-il vendre la société ou consolider les forces en fusionnant avec un concurrent en raison « du mouvement de consolidation qui touche le secteur » sur ce marché ?

Le journal financier israélien Globes avait révélé le mois dernier que le dossier Golan Telecom était passé dans les mains de la banque d’affaires Rothschild.

Entre Cellcom (opérateur historique), Partner Communications mais aussi Hot Mobile (offre du câblo-opérateur éponyme, propriété de Patrick Drahi qui dispose de Numericable-SFR en France), la concurrence est vivace.

En guise d’illustration, Les Echos évoque 1 million d’abonnés pour Hot Mobile contre 850 000 pour Golan Telecom (pour un chiffre d’affaires évalué par Michael Golan à 113 millions d’euros et une rentabilité opérationnelle).

Cellcom a d’ores et déjà annoncé son intention d’étudier une prise de participation ou un rachat d’actifs de Golan Telecom.

Mais l’autorité locale de régulation de la concurrence ne verrait pas ce rapprochement d’un bon œil, selon le journal Haaretz.

Parallèlement, Partner Communications cherche une alternative business à son alliance locale avec Orange (licence de marque) qui tombe à l’eau après un clash politico-diplomatico-économique.

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