Google Earth pose des problèmes de sécurité d’Etat

Mobilité

Le service de cartographie de Google exploitant des images par satellite
pourrait pixéliser certains sites géographiques en Inde et aux Etats-Unis.

Google a fait savoir qu’il pourrait être amené à brouiller sur son application cartographique Google Earth les sites à vocation militaire ou les sites dits sensibles sur le plan de la sécurité de certains Etats.

Le service Google Earth utilise des photographies satellites prises au cours des deux dernières années pour fournir une représentation de la planète. Mais à la suite de plaintes du gouvernement indien, Google a commencé à évoquer l’éventualité de pixéliser certains sites sensibles et de rendre les vues satellite plus floues. Notamment certaines zones de la région du Cachemire, qui provoque des tensions entre l’Inde et le Pakistan.

« Google a engagé les pourparlers avec le gouvernement indien concernant les inquiétudes en matière de sécurité que Google Earth pourrait susciter », a expliqué le moteur de recherche dans un communiqué. « Nous nous réjouissons d’avoir entamé le dialogue avec le gouvernement indien. Les discussions se sont révélées essentielles et constructives, mais nous ne sommes pas pour autant parvenus à un accord. Nous nous sommes engagés à poursuivre le dialogue. »

Ce n’est pas la première fois que le service Google Earth fera l’objet de censures, bien que nul ne sait si cette décision avait été prise par Google lui-même ou bien par le fournisseur d’images satellites.

Certains utilisateurs avertis ont signalé des cas de oecamouflage? similaires observés aux Etats-Unis, notamment sur des sites nucléaires tels que l’University of Massachusetts Lowell et la Pilgrim Nuclear Power Plant à Plymouth dans le Massachusetts.

Les services de renseignement britanniques ont également fait entendre leur voix sur le sujet car certains insurgés politiques utilisaient Google Earth pour espionner les troupes britanniques déployées dans le cadre d’opérations militaires en Irak.

Traduction d’un article de Vnunet.com en date du 7 février 2007