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Google : pourquoi la suppression des données ne profite pas aux utilisateurs

Google propose depuis mai 2019 la suppression automatique pour les données d’activité et l’historique des positions.

Depuis la page « mon activité » d’un compte Google, il est ainsi possible d’opter pour la purge automatisée de ces données. Et ce, au choix, après 3 ou 18 mois de conservation de ces informations sur les serveurs de la firme américaine.

Google fournit cette possibilité pour faire face aux évolutions réglementaires (RGPD…) et apporter plus de contrôle aux internautes sur la confidentialité de leurs données.

Les utilisateurs de Google depuis un ordinateur, sous Android ou sur un iPhone/iPad, peuvent donc automatiser le processus. Mais leur avantage en matière de confidentialité est tout relatif.

En revanche, pour les annonceurs, la marge de manoeuvre reste importante, a relevé Fast Company.

Suppression des données : rien de grave pour les annonceurs

Au bout de 3 mois, Google a déjà collecté « la plupart de la valeur potentielle » des données des utilisateurs, a souligné le magazine d’affaires américain.

Et, pour les annonceurs, les acheteurs de liens sponsorisés qui ciblent les utilisateurs de Google, l’activité récente d’un utilisateur est la plus ciblée.

Les données « jusqu’à un mois sont extrêmement précieuses », a indiqué l’agence marketing américaine Wpromote à Fast Company. En revanche, sous le prisme de la publicité, elles perdent de leur valeur au-delà de ce délai pour une grande partie des acteurs de ce marché.

Par ailleurs, les annonceurs peuvent eux-mêmes suivre (track) et cibler des utilisateurs qui se rendent sur leur site web depuis les services de recherche de Google.

Pourquoi alors ne pas supprimer automatiquement ces données dans des délais plus courts ?

Une porte-parole de Google a indiqué que le délai pourrait être révisé à l’avenir, en fonction des retours obtenus. De plus, Google permet toujours aux utilisateurs de supprimer manuellement leurs données d’activité, pour le Web et les applications, l’historique des positions et, enfin, l’historique YouTube concernant les vidéos.

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