Henri Verdier devient le vrai référent Open Data de la France

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Le directeur de la mission Etalab endosse la casquette d’Administrateur Général des Données au nom de l’Etat. Mission : favoriser l’open data.

Tout en conservant la direction de la mission ETALAB, Henri Verdier prend les fonctions d’ Administrateur Général des Données (AGD) ou Chief Data Officer (CDO) en anglais. Cette nomination d’une portée nationale, officialisée par décret publié dans le JORF du 17 septembre 2014, constitue une première.

« Cette fonction de Chief Data Officer avait auparavant été réservée à des villes (New York, San Francisco, Chicago, Philadelphie, Baltimore…) ou des entreprises (Yahoo, Ogilvy, CitiGroup…) pionnières », selon une contribution blog de la mission Etalab en date du 19 septembre.

Placé sous l’autorité du Premier ministre, l’Administrateur Général des Données sera chargé d’exploiter « le potentiel des données publiques pour améliorer le service public » : comment améliorer la qualité des données produites par l’Etat ? Comment faciliter leur circulation (administrations, chercheurs, entreprises et citoyens’ ? Comment produire des données clefs ? Tels seront les principaux chantiers de Henri Verdier, qui disposera d’une petite équipe de 5 à 6 personnes.

Fin 2012, Henri Verdier avait pris la direction de la mission ETALAB. Sa nomination en qualité de CDO pour la France était pressenti dès le printemps dernier.

Une feuille de route sera établie dans les prochains mois avec les administrations concernées et un hub intégrant les écoles et des start-up sera érigé pour faciliter la collaboration. Notamment avec des data scientists afin de mouliner les données publiques, les optimiser en vue d’une exploitation pertinente.

Le nouveau CDO devrait également s’intéresser à la transposition en droit national de la directive européenne sur la réutilisation des informations du secteur public censée être achevée d’ici le 18 juillet 2015, relève Silicon.fr.

Rappelons qu’une nouvelle version du portail de référence Data.gouv.fr est apparue fin 2013.

Réserve parlementaire : un peu plus de transparence dans la gestion
Pour la première fois, le ministère de l’Economie et des Financers a mis en ligne les détails d’attribution de la réserve parlementaire pour l’année 2013. Même s’il s’agit uniquement de données publiées sous la la forme de 4 documents PDF, l’association Regards Citoyens a retravaillé les éléments pour les republier en open data sur NosDonnées.fr et data.gouv.fr. Bilan de la réserve parlementaire sur 2013 : 140 millions d’euros répartis en plus de 17 000 subventions. Côté Sénat, 6493 subventions pour un total de 53,7 millions d’euros ont été distribuées. Côté Assemblée nationale, on parle de 10 545 subventions pour un montant global de 86,7 millions d’euros.

 (Crédit photo : Page Facebook Henri Verdier)

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