HP se renforce dans les services

Mobilité

Le constructeur américain persiste dans sa volonté de recentrer ses activités sur les services. Il vient de racheter en partie Comdisco, une SSII spécialisée dans les solutions de continuité d’activité.

L’américain Comdisco, spécialiste du secours de sites informatiques multiplates-formes et qui propose des solutions de continuité d’activité, vient de se mettre en faillite aux Etats-Unis. Cette procédure ne concerne toutefois pas les sites en France. La déconvenue de Comdisco devrait être favorable à Hewlett-Packard. Ce dernier vient en effet de se porter candidat au rachat comptant des services technologiques de Comdisco pour 610 millions de dollars. L’acquisition dépendra de l’évolution des procédures de mise en faillite et de l’autorisation des autorités compétentes, a précisé Hewlett-Packard dans un communiqué.

Le fabricant américain d’ordinateurs poursuit son renforcement dans les services à valeur ajoutée, et ce malgré l’échec de la fusion avec PriceWaterHouseCoopers. C’est donc par croissance externe que HP entend développer son pôle de services. Comdisco offre par ailleurs une gamme complète qui inclue, outre les services de continuité d’activité, des services d’hébergement et d’administration Web, de stockage, ainsi que des solutions de contrôle et de prédictibilité des systèmes d’information. La société propose également des services de gestion d’actifs dans les secteurs de l’électronique, des télécommunications, de l’industrie, de la santé, de l’industrie pharmaceutique, des biotechnologies et de la recherche scientifique. Comdisco et le groupe Ventures fournissent des matériels informatiques en leasing et des services de financement destinés aux start-up financées par du capital-risque.

Un revirement stratégique dicté par le marché

Les services, moins touchés que le matériel informatique par le ralentissement de l’activité économique, pourraient bien constituer pour les constructeurs une véritable bouffée d’oxygène. Reste que la conquête de ce marché dominé par IBM Global Services ne sera pas si facile. D’autant que les constructeurs informatiques sont nombreux à vouloir se réserver une part du gâteau.